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D·E·s

E'sPAG OLs,

DANS LES

INnns.

4~7 ·

ment, s'ils

entreprenoient de le charger :

~e

Ja

Fortune

l'ayant

fauorife

iuf

ques alors,

ii

ne

deuott point

l'irricer,

ny

d1ang

rd

ieu, s'il

ne

vo

tloit perdre,

com

me

il

n'aduenoit

quo

trop

fouuenten

~ati

re

de B· railles: Et

pour coriclufion

qu•il

fe

fouuint d c

11

d~

Chcquinca,

ou

la

crop

grade eonfience de

leurs

Enne

is fut

c

ufc

d leur perte,aduenue en

peu de

temps,

&

plu

f

cil

enr

qu' on

n'

ent

fceu

croire.

Fr

n~ois

Herriande2'j

leur fir refponfe,

1

"il

efl:oic refolt1

de donner

auec toute

f

on

Arn1e

,

Qu'il ne

vouloic

p1s

que

les

Audiceurs

luy

reprochaf–

fenc

de

s'en

eO:re

fuy

>

~

fuiuant

le P

oaerbe des bonnes vieil–

les,

ii

deuroit

d'y

monfi:rer

Con

nez; Et parcant, qu'il les

prioit

de :

ne le plus

concredire,

ma·

s

de

fe

tenir

prelts pour

la

nuicc

fui–

uance.

Le

Confeil

de

Guerre

fe

finic par

cette

Refolution,

que

pric·

Bernand z, a grand regret de fes C pitaines, qui ne

pouuoi~c

·

confentir

qu'il entreprit vne chofo

fi

perilleufe,

&

fi peu certai..

ne Us

fe

recirerentainfi bien

affi1gez

de ce qu'on

les alloit

per–

dre, fan

que le Ge

er

I,

quoy

qu'il

les

vid

tou a

fait

contra1res

fentimens

fo

rebut

ft

aucunement

de

fa

pre

niere

Refolu–

tion,dans

laqu

lie

il f

e for :fioi tou

Gou

rs

plus

fort, par

la

ere

an~

ce qu'il

auoit

mife en fes

fortileg

,

&

en fes Enchantemens. 11...

fut

done

ref

olu entr'

eux,qu'a

pres la

minuicr,

lor5

que

I Lune

ne

· luiroit plus>ils

fortiroient

cous

vefrus

de

blanc,

afin de ne

fe

con–

coifl:re

les vns les autres. Ainfi vn peu deuant que le Soleil

fe·=

couchaft:,

par la

reveue qu'ils firent de

le.urs

S

?dars,

iJs troJJ.

uerent

qu,il

le.ur

en manquoit deux de ceux du

Marefchal.

Ce-

la

Ieur

fitfoyp~onner,

·qu'ils p·ourroient bi ens en efl:re fu'is du

cofiedes

Royahfies. Mais qudqtaes-vns pour

fe

rendre

com–

plaifans a

Fran~ois

Hernandez., raffeurerent

d'auoir appris

de

quelques

Ind1en , qu'ils

auoient

crouue

le

principal des deux

fur

le

chemin

des

Charcas;

&

que pour

J>amre ,

ii

efl:oit

fi

peu

confiderable,

que

quand

mefme

ii

s,en feroit

alle

vers les Audi- · .,.

teur$, ils

n,en auroient

ny

cenu

conte ,

ny

adionfl:e

foy

a fes pa–

roles.

Le Tyran fe co11tenta de

cetce

Refation-,

&

fie

appr fier ·

t0us

les

Solda s pour !>heure

affignee.

Cepcndant , les deux

Transfuges partis a£fcz

card,arriuerentau

Camp de

fa ..

ai

fie,

e>uils

femerent

le

bruit, que

les

Ennemis

viendroicnt

cene nuil!

la,

diuifcs

en deux Corps,

&

refolus de les combarrre ., puis

qu,eux n'auoientofe

nyles

attaq iler dans leur

Fort,

ny

mefm

HHh

#