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dequoy Fran~ois Hernandez, & to us fes gens fe relioilirent bien
fort, & fe promirent mefn ,. , que cette diffention des Enne–
mis, leur feroit fi fauorable, qu>elle leur donneroit la Villoire.
Dans la chaleur de ces Efcarrnouches, Jes Soldats de l'vn &
de l'autre Party, s'acraquerent auffi-bien a coups de Langue,
qu'a coups d'ECpees, & cl ' Arquebuzes, & fe picquerent de plu–
fieurs bons crailh de raillerie, rApportez par Diego Hernandez,
& dont ie trouue a propos d'en mettre icy quelques-vns, que
i'.!y tirez de cet Aurheur-1a, tels que font les fuiuans.
JI. Comme ii arriuoit fouuent, que dans ces Combats, ceux d'vn
Party fe trouuoient auoir des Amis, & des connoilfances dans
"J'autre, ils s'entretenoi~nt touliours enfemble, & s'affeuroient
,, de ne fe point faire de mal: D'ou ii aduint, que Scipion Ferraro,
,, R.oyali!l:e, & vn nutre Soldat appelle Pauio, par1crent vn iour
,, enfemble;Or pource qu'ils auoient efie tousdeux au bon Vice-
Roy Anthoine de Mendoya, Sci pion voulut attirer P»uio au
,, feruice du Roy, & le follic1ta par des paroles prdfantes; a quoy
,, Pauio fit refponfe , ~ comme on l'auoit gaigne de bonne
)) Guerre,ce feroit auffi de bone Guc:rre qu'on le regaigneroir,&c.
,, V ne aurre fois le Capitaine Rodrigo N ufio en era en difcours
,, auec lean de Piedrahita, & pour I' inciter aferuir le Roy, luy fie
pl ufteurs belles offres de la. part de rAudience: Mais Piedrahita
,, Juy refpondit, cf<.!j'U.fFauoit 11ffez en Ef''elle monnoye les A1Jditet1rs
,, pttyoient lear.rgens,& qu'd;i auroit hitn dit m11'heur lit reto11v1oit d,
,, e11x. Ce que P1edrahica die hardimenc; poqrce que luy & Jes
"pl tis zeiez- au feruice de F ran~ois Hernandez, eftoienc comme
enforcelez, par Jes I rnpofiures de Cei Deuins, qui leur dif~ient
>>a c0u ccoll p, Q:Je Jes R.oyalifl:es feroiet vaincus,bien q ue neanc–
)~ ·moins il changea d'aduis depuis., comme nous verrons plus bas.
D ·iego Herna.ndez adjoufte a ces contes, Que Diego Men–
dez, H~rnand Guillada, le Capitaine Ruhibarba, & Berna~·
din de Roblez fon Gendre, entrerent auffi en conforence: mats
que les Auditeurs ayant pris garde, q 1e tous ces abbouche-
1nens ell:oient plus nuifibles, que pro6cables, firent pub-lier d~ns _
le Camp, qu'on n'euc plus aIes continuer, for peine de: la vie:
Aulli n'y ~-uoic-ll la plus-part du temps que fou rberie, comme
JcCapitaine Ruh ibar ba ne l'efprouua que trop a fon domma~e.
Bernardin de Robl ez & Iuy auoient pris iour au lendemam,
pour s'abboucher enfemble, & pour fignal; de por£:~ ~ous ~~~~