~4.,
g
{
~I-
('.)-
R.
~
I!
ll E
t
1
tro·uu
~r
moins pefante,
&
fe
repofoient
de dcux en
deux
ccns
ras
e
chem
in,
d'aurres{uccedanr
a leur
place,
pour ne
pouuoir
·faire vne
pJ
us longue
craitte,
fans
fe
donner
vn pcu
de
relafche.
·J
e
VOllS
lat ffe
a
penfer maintenant,
quelJe peine deuoient
aucir
ces pauures
gros
a porter
de
G
pefans fardeaux, en
marchant par
des
chemins
fi
rudes, commefont ceux
de
mon Pa'is,
ou
ii
ya
des
C~fl:aux
de deux
&
crois
l'ieues, cant
de
moncee,
que
de
defcente. Ce qui me
fait
fouuenir
d'au~ir
vem
des
Efpagnols,
qui
pour
ne fatiguer leu;s
Cheu~ux
en
defcendant
de lieux
fi
hauts, eO:oient contrainrs de mettre pied
a
terre'
pource qu'au ...
trement la Celle des
Cheu
aux
fe
fut abbarue fur le col, fans que
la
croupiere
eut
efre
capable
de
l'empefcher,
&
ainG
ils
fe
fuf..
-fent mis en danger de
s'eftropier,
&
de fe
perdre.
Depuis la
Vil–
·Je de
~cu
iufques
a eel
le
de
Cozco,
le
Pa'is
efr
tel
que ie vi
ens
de
dire:
Mais
d epuis Cozco iufques
aux
Charchas, ce
nefont
que
Plaines,
&
par
confequent on
y
voyage
beaucoup
plus a
'l'aife. D,ou
l'on
peut
coaclure;
qu.e lors
que1e Palen
tin
met en
auant;~e
Dom
Philippe de
Mendofa /ittirertoutelArtiUeriedans
lagrande
Place de CfJzco,
il le
die
pour apporcer
plus d'ornemcnt
afon Hiftoire,
&
quela chofe n.e
fe
pa(fa poin-t
autrement
que
ie
viens
de
la raconter.
L~
Armee
Royale
fortit
a vne
lieue
de la
Ville,
ou
elle
foe
cinq
iours tous
e11tiers ,
pour
s,y
pouruoir des chc:>fes
qui
luy
eftoient
necelfaires
,~principalemenr
de viures, que Jes Indiens
de
cetc~
FCOntierc-1.a
luy
fourniffi ient,& defers
pour leursChe–
uaux, qui en
auoient
grand befoin, tellement qu,il
leur faluc
bien
tout
cc
temps-la pour l'vn>
&
pour
l·aucre,
&
non pas
pour
Ja
raifon qu,allegue
le
m~fme
Autheur,
quand
il
dit;
Q1te
l'
tlr–
mee
fut d11ns
!es Sal1:nei
,pour
y
attendre lu
Jndiens
cinq
Oii
fix
JO'U1'S
du ...
rant,
"l
la
fin defqttels
e!le partitfans e:1x;
~e
ce11x qut
s'
enfuirmt,
fl
trotnterent eftre des DlparttmenJ des
Seigneurs
de
Cozco,
lefeue!s
on
fo11pf
onna mif'ne de Les
,11uir fait
efchttpper,
&c.
11
me
cJelpI~ill:
grandement
de
trouuer
icy
tant de pa1fages,
qui
marquent
vtfi ..
blement
l>aoimofice
dececAutheur, ou
de
celuy
qui
luyfour–
nilfoit
des Memoires
contre
quanrice :de gens,
&
parriculiere–
inent
concre
ceux des
enuirons
de
Cozco,
qu'il
fait
CoupabI~s
a
.tout
propos
de
pltJlieurs
chofes
aufquelles
ils
ne
penferenc
1a·
mais, comme en
cec
cndroit,
&
en plulteursaucres. Mais
apres
Ol;lt,
~uelle
apparence
y
pouuoit. il auoir , qu,il
fut
plus