'l-ftsTOIRB DES
GV.IRREs
C1v111s
,._.
4.t4
N
ui&, qui s'y trouuent
marquees
aucc vn merueilleux artifice,.
fans
y
compre{ldre
quantite
d 'autrcs
chofes,
done
ie
ne
parle
pas, dautant que
po11r
les
defcrire comme il
faudroit,
il feroic
befoin
que ie
les fcet:lffe
auffi bien
que
luy.
Tous ces
Ouurages,
c-0mme
i'ay
dit,
font
de
fa.fac;on,
&
de
fa
main
propre,
fans quo
perfonne
luy
ait aide; de
quay
s'efi:onnent tousles Curieux
qui
les voyent. Mais
ic m'en
eClonne encore
plus
moy mefme,
&
m'eftime
bien glorieux, dece
qu,vn
Homme demon
Pa'i ,.,
&
de
mefme Ville
que moy,
fait
des
Ouurages
ft
beaux, qui paffent
icy
pour aut ant
de
merueilles: Ce qui
efl:
vne preuue
euidente
du
gentil
Erprit,
&
del'inclination
naturelle
qu'onc les Peru- .
uiens
Crioules,
OU
les Metifa
')a
t o ute
forte de Sciences>
com-
1
me il me fouuient de l'auoir fouuent ouy dire
a
monPrecepteur,
le
Li cencie
lean de Cuellar, Chanoine de
L'
Eglife
Cathedrale
de
Cozco, ou
ii
lifoic
la
Gra.mmaire.
Paffons
main tenant ace
que
rArmee
du
Roy
fie
en fon Voyage de Huamanca'
OU
nous
1'
auons
laiffee.
.
L'cARMEE
R.OYALE
PASSE LA
RIVIERE
d ,Amanfay,
&
d,Apurimac,
auec plus
de
facilite
qu,onne croyoit;
ct
fas Auant-Coureurs
arriuent
a
Co~co.
CHAPITRE XXIII.
L ,
ARM~
E
d~
Roy
f~ac;hant
que
Fran~ois
Hernandez
Gi–
ron auo1t pris
la route
de
Cozco,
fortit de
Httamanca
pour
la
fuiure
T
ce qu'elle
fit
auec vne
grande
precaution, enuoyant
toufiours des
Auant~Coureurs,
pour
l'obferuer
le micux qu'ils
pourroient. Elle paffa
ague
la Riuiere
d'
Amanyay , fur laquel–
l e
on
~c
vn Po'"lt, pour
tr,aietterle
Bagage,
&
l'
Artillerie;
cho–
fe
qu1
ne fut
pas
difficile, pource
que la Riuiere
efi
affez
eftroir–
t e
en
cec
end.roit-.fa,OU
ii
aduint vn malheur qui
affi igea
fort
to us
ceux qude
v1renc:
Ce fut que le Capitaine Anchoine Lu–
:xan,
aya.ntgaign.e
l'autre
bord.,
fe
mi~
fur la poince
d'vn Ro–
cher
a
qm
auans:o1t
dans
la
Riu1ere,
ou
comme
il
vo~~!tu
pren-: