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Es

Esp

A GN 0 Ls '

DAN

s

LE

s I

N D

1!

5.

+t (

comprendre

qucllc raifon

i1

en

cut; Au contraire , puis

qu'il

faifoic Retraicce,

&

q

'il

n'auoic point a

repaCfer

par le Pont,

ie

trouuc que

leanGauiJian

fit

fort

bi

en

de

le

bruOer,pour incom–

moder les

Ennemis,

& les

arrefier par

la.

Fran9ois Hernand

z.

cntra dans

la

Vallee

d'

r

Ollfay

pour

y

j

u

yr

des delices

de

ce

t

agreable

lieu; ce qui

nefut

pas pour vn long-temps.

Ce

pendant,

Con Arm' e

continuant

fa

route, fe rendit

a vnc

licue

de

Cozco,

ou

le

General prit a

main

gauche~

pour ne pas

entrer dans

cette Ville-la;

ce

qu'il ne voulut point

faire

abfolu–

ment,

pour

concredire les lentimens des Deuins.)des Magiciens>

&

des

A(hologues, auec lefqueJs

ii

efloit fouuent en

conferen–

ce.

ear

il

luy auoient mis d ns l'Efprit, que le dernier qui

en

fortiroit,

pour

donner Bataille, courroit Fortune d'eftre

vai11-

cu,

&

le feroit n eff:

t;

ce

qu'1ls

luy

confirmoienr par l es exem–

ples de quelques Capicaines de leur temps,

tant

lndiens qu'Ef–

pagnols,

qui

auoient perdu

la Baraille:

M

is ils

ne

nom

moient

pas auffi ceux qui l'auoien

t

gaignee, don nous pourrions

par-

Jer en

cet

endroic,

s'il

en efloit

bef

oin.

Dieg Hernandez

pro . Ch·

41.

duita

ce propos,

quatre

Efpagnols,

&

vne

Morifque,

qui

fe

&

4J·

piq"1ant

d,efire

f~auans

en

Negromancie,

fe

vancoient d'auoir

vn

Efprit

familier,

qui leur defcouuroit

ce

qui fe palfoit dans Ies

deux

Armees:

fi

bien

que les

Soldats

de

Frnn~ois

Hernandez

n'ofoient,

ny

s'enfu'ir du Tyran,

ny

entreprendre

quoy

qne

ce

futafon preiudice, tant ils

apprehendoient

que

le Diable

no

le

luy

defcouurit.

le

vous

di

ray

la

delfus

>

qu'il

ine

fouuietu

d'a–

uoirveu vne

Lettre>

qu'il

efcriuir a

lean

de

Piedrahita

quand

il

eftoit

a

Cozco, vn

peu

deuant

qu'1I

en partit pour Arequepa,.

-~u

fe

lifoient

ces

paroles,

Vo111

nefort1rez point de

L.z

Yi/le,

qu','i

tel

iour de lafipmaine

,pource

que

le

nom

de

I

oiian,

ou

de

I

e11n,

ne

fe

doit

point efcrire

auecvnv,mau auec'Vn

o.A

quoy

il

adjoufi:oic quanti–

te

d'autres

extramigances , dont

ie

ne

me

fouuiens

pas.

Mais.

quoy qu'il

en fut,

il

eft bien

certain

qu'il pa.ffoic

publiquemenc

pour

Magicien,

&

pour

Enchanteur: Tellement qu'il

efl: a croL

re que cc

Paa~

fecret

qu•il auoic auec

les

Demons>

le

fit

perdre

enrierement,

ainfi qu•il

arriue

d'ordinaire

a

fes

femblables,

&

comme vous le verrez au

fii

par Ia fuicte de

r

Hi!l:oire.

Les gens mefmcs de

Fran-s;ois

Hernandez Giron, qui

f~a­

u~ient

ce Commerce,

&

ces Conferences

qu'1l

auoit a

lec le

§orciers

>

s'entrctenant

quelque

fois.fur

ce

fujet,

ifoient

le"'

FFf

tj