Dns
EsPAGKOLs,
DA
s
LES
lNDEs.
4
i,
5
RVS
ES
DE
JYAVVAIS
SOLDATS,
ET
·
alarme donnee au [a
mp des Royaliflespar
Pie-
:
drahita.
Franfoi4
Hernandez.flrejout
de
combattre /es
uiuditeurs, qui rvflnt de
precaution
poitrluy refifter.
CHA.PITRE XXVI.
F
RAN~
o rs Hernandez
commie
contre
les
R0yalill:es
le
·
cruaucez
&
les
barbaries que
ie
viens
de dire,
durant
tout
le temps qu,il fut
a
Pucara )ou
fe donoient
a
toute heure
du
iour
diuerfes Efcarmouches : Car
plufi~urs
Soldars enclins a fedi–
tioo,
&
qui ioi.ioienr [es
deux, foubs pretexte
d'aller
combattre
lcs Ennemis, fe
mefloient
parmy;
&
fe
voyant
engagez,
N
otl4
notU
rend6ns,
di(
oien t-ils,
&
ainfi
pofan
t
1es
A
rm
es
tls
fe
laif.–
foicnt emmener Prifonniers; ce
qu'iis
faifoient
a
deffein,
pour
auoir fujet de dire,
fi
la Viltoire demeuroit aux Royaliftes,
que
le~
Ty
rans Ies auoient contraints defe rendre: Ee qu'au concrai-
,
re, files Tyrans venoient a ,-aincrc,
ils
fe
pulfent
vancer de s,e–
frre iettez dans leur
Party,
&
de leur auoir
aide
a
gaigner le Pa·i
&
la
Vil\:oire enfemble. Le bruit de ces Fourberies,
&
de
ces
Malices e£lant venu aux oreilles des Auditeurs, Jes 0bligea de
faire ceffer Jes Efcarmouches,& d'empefcher que lesSoldats,tat
de
rvn qge
de
l'autre
Party
,quelques
Pares
&
Amis
qu•i!s
fulfer,
I
n\!ulfent plus a communiquer enfemble,
puis
que ces Confe–
rences
n
auoient iamais eu que de rres mauuais fuccez. Cepen–
dant
Fran9ois Hernandez, voyant qu'il
ne
fe
parloic
plus
d,Ef–
carm©uches,
ny
d
1
abouchemens encreles Soldacs; pour
depi-
t~r
l'Ennemy,
s'aduifa d'enuoyer de nuilt le Capitaine lean de
P_iedrahita, pour donner
l'alarme
aux Royaliftes,auec qua ere
vmgts
Arquebuziers,
&
remarquer par mefme moyen en quel-
le pofi:ure ils eftojent, :idin de les fatiguer toures Jes nuill:sfui–
uantes , par
de
nouueaux affaurs,
&
de femblables
alarmes~
Piedrahita
n'y
manqua point,
&
a
fon
re tour il encretinr
Fran–
~ois
Hernaildez
&
fes gens, des grandes brauades qu'ils ve.
B
Hh
- ~