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DEs

EsPAGN oLs, DA

s

LES

lNnEs.

4H

quez ferolt

pendu,

auecque

fa

Grace au col; cela s'accomplit en

effer,

b~aucoup

mieux que

les

Predjctions

de fes

Deuins:

Car

bien que luy ny Piedra

hit~

ne

furent

point

execucez

en

public>

on

neh~ilfa

p

s

de

Jes eftranglcr

en

Prifon,

auecque les Lettres

de Pardon que

la

Chancelerie leur

auoit

donnees,

&

qui

eO:oiet

fcellees

du

Sceau

mefme derEmpereur.

Ils

eurent

beat.J

dire,

cm Jes

tenant

clans

les

mains,

qu'on ne pouuoit

fans iniufl:ice,

chaftier des

gens

a qui

!'on

auoic faic

droit,

s'ils

n

'efioient tom–

bez depuis dans

queiqueautre

faute~

Toutcela

n'empefcha

pas

qu'on

ne

paffaft ontre>& qu'ainfi la

Predi8:ion

de

Fran~ois

Her–

nandez ne

{e

trouuafl: veritable;

ce

que

hiy

bien voulu mcttre

icy,

bien que

hors

de

fonlieu,

pour

n'eftre

oblige

dcle repeter

cy-apres••

F l{ANCOI S

E:fER..N

.A'l{'D

EZ

S'EN

FVIT

toutfeul.. Son M eftre de Campprend tVne autre

1'oute~

.J

auecqueplm de centhornmes. Le General

Paul

de

e/lleneftz.. les fait

>

!es arrefte,

f5

les

foit

executer

a

mort..

C H A P I T R E XX V I I I.

F

RAN~

o

1

s Hernandez fut

fi

defcourage

de la

fuicte

<fe–

Thomas Vafquez, que

fe

croyant

tout

4l

fait perdu,

il

re–

foluc de

s'enfn'ir auffi cetre mefme

nuilt,

&

de fe

defrober

fecre..

·

tementde fes

gens:

Car

la deffiance qui

s'empara

de fon Arne,

y

produifit

les

mefmes cffets que Je

Diuin

Arioll:e raconte d'el-

Au fe–

le,

puifque cecce

MaJicieufe

hay

lit

apµre

1ender,

&

croire que

cond de

!es

~ens

le youloienc

cuer,

a£n defe

defliurereux-mefmes, pour

fes.Chas

auoir porte les Armes

c

ntre le Roy:

c€>mme

en.effer,il ne man-

adiou–

qua .pas de grands fujets de

foub~0n)

ainfi

que

le

declare le Pa-

fiez~

lentm

par

les

paroles fuiuantes.

Franfou

Hernandez

refolut

de

/enfayr

cette

1111iEJ

la

,po1trce

1p/

on–

luy_ de

fco1

turit en

ftcret,

&

11uec

jinceritf, que (es

Capitaines

confpi–

'l'flte~

t.fa

mort.

Cc qu'ils n'euffent

pas

fait

vray.

(c

rnhlablement~,

· ma1s

pluftoftils l'auroient touliours

fuiu~

comme

auparauan~

Iii

•"'