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DE

s Esp

k

G N 0 Ls) DAN

s

LE

IND Es.

435

uir

fa

M

iidl:e .

Ils furent

tousl es

bien

vcnus,

&

quand

i1

en

fut

temps on leur donna d\,,s L ecrr

, bien

&

deuement

fcellees,

porc.lnt

Ab\1lition

d

r ut le

p

Oe.

Les

AudttPtHS

&

!curs gens pa«i

rent

cette

nuia-Ia

fous les

Armr..s , rangcz

en

B

t

ill e , pour

attendr

c ce qu

i

ar

ri

ucr

o

it.

M

is

Je

lendcmain comme ih furencaffeurez de la fuitte de

Fra-

~ois

·Hemani

z Giron.,

&

de to us

les

fiens,

ils cha.n

~rent

de

bacterie, donn nt

ordre

quc 1 G

nera

l

Paul

de

l'vfen

fez, auec–

quecent cin

uante

horn

mes, s'en all aft

pourfuiure

!es

Ty

rans,."°

Il sap–

pourles pren he,

&

en

f

ire iuftic .

Le

General,

pour auoir

efl:e

pello1ec

preffe

en

fi

n Vovagc, he

pl'1c

mener plus de

cent

trente Soldats,

ainft c

us

auec

lef

qu

Is

11

fuiuic

Jes

Fu

yards a la

pifte,

&

il

fe

rencontra que

les 1 Re–

c,efl:oient

ceux de Diego

d,

Aluarado, Lieutenant general

de

uo tez.

Fran~ois

Hernandez. Commeils eftoicntvn alfez

bon

nombre,

a

f~auoir.cenc

Efpagnols,

&

plus

de

in gt Negrc ,

ii

apprit

in–

continent leur

route>

&

les

pourfuiuic n

ufiours duranr, a la fin

defquels

il

les atcr p :Car bi en qu'il

eut moins de gens

que 1, En-

nemy,

pourcc

qu-e pluGeurs des

fiens

l'auo1ent

q itre,

n'dl:ant

pas

a!fez bien

monrez, pour

pouuoir faire de

fi

bonnes

traitces;

li

efi:-cequcles

Rebelles

nelai{[,rcnt

pasdeferendre

a luy , fansfe

metcre

aucunement en deffenfe. Le

General

s'en

faifit

auffi-

rofl:,

&

fit

n1....

ccre

2more

les

Principaux,

qui

furent

Diego d' Al-

uarado, lean

Cebo, Diego de Villalba,

Lugoncz,

Albert

Dio-

duna,

Bernardin de

Robl~z,

Pedro de Sotelo, Frans-ois Rodri-

guez

&

lean

Henriquez

d'O rellana,Crieur

public,&

a{fez hom-

me

de bien,

s'il

ne fe

fut picque

de faire la Charge d> Executeur

de lufl:ice; Car Hla fie,

com

me

nous auons

dit,

~c Fran~ois

de

Caruajal,

&

du Licencie

Aluarado.

A ra1fon dequoy

le

General

Paul

de

Menefez

s,en

voulant feruir;

lean Henruptcz,

luy

die.

il,

dorme7'_ vnpeulegarrota ces

Caudliers

mes

Amict

>

puid

que vouo

en

Jiauez

Ii

hien le meflier;

votu ne

p

rdrezp~1

vojfre

pCJne ,

&

ne deucz

- '

point do11ter

que

Jvf

e/jiears /es

Attditmrs

ne

votu

n

recom1en(e111 ..

Surquoy le malheureux

Henriquez

fe

tournant vers

vn

Soldat

de

fa

connoi!fance;

/_~pprehende

fort,

luy

die-ii

tout bas,

q11e re

n,en

fai4

en

ejfit

hien recompenfe,

&

q11e

pourtotJJ

payement,

apres tpte

f

auray pendtt

totU

mes

Compagnom qtte

v~iy,

L'

on

ne

m'

entJoye

pendre

moy-mefme.

Auffi ne

fe

trompa-t,il point

en

fon

opinion : Car

apres

qu'il eut donne le garrot, ou tranc;he la tefte a

ceux

que

nous venons de nommer, atifquels on

adioufra depuis

autie

11

i