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(ne faifant une profonde révérence,
il
s'et\
¡etiré avec précipitarion ' comme s'il eut
"1ppréhendé de me lai!fer voir
tome fon
.émoúon,
Je
fois
d.emeurée pendant quelques mo–
jTlenrs immobile, vraie ílatue ,q;gardanr d'un
~oté
&
.d'autre, comm.e pour chercher mon
p::eur,
&
le
jugeant perdu fans re.ffource, un
torrent de }armes, qui eíl: forri
fort
ji
propos
.Oe mes yeu.x, m'a rendu la connoi,!fance
&
le mouvemBnt. Mifs Grandilfon ayant vu
[onir fo)l frere, avoit attendu quelques mo–
t~1ents,
dans la craiJltC qu'il ne revint fur fes
pas; mais, m'entendam foupire1·, eJle
e~
:;.ccourue les bras ouverts. O chere Henrierre
!
in'a-t-elle dit en m'embralfant; que s'e(t-ii
paff~?
Eíl-ce ma
f~ur
que j'embrn!fe? ma
ireur
réelle , ma fceur Grandilfon
?
,
Ah,,u~Charlotte
!
il faut renoncer
a
toute
efpérance. Poim de freur. Il eíl impoilible.
ll
n'y faut plus pen(er. Je cGnnois.... :Mais
.aide7:-n1oi' aidez-moi
a
forrir de cerre cham–
pre,
La vue m'en déplalt, en érendant une
µiain devant mes yeux,
&
fenr:mt mes lar–
ines qui couloiem entre mes doigts.... des [ar–
mes
1
ma chere, que je ne donnois pas (eu–
}e¡'Dept
a
moi, mais
a
Gr
Charles,
a
la mal–
~ureufe
Clémentine; car, ne concluez-vous
p;is
.cfo
tout ce que vous avez lu, qu'il eíl:
~ujvé
quelque chofe de Boulogne ?
&
m~
{oµt~¡iant
fur les br.c16 de mifs Gr:mdilfon,
Je
Hi.e
Cuis
barée
de forcir de la bibliotheque,
f
p~¡: fPO!tt~r ~ !n~
<:harnl>re.
Mi
fo
Grandiífo11