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for toutes ces circoníl:ances. Ce que je puis
dire, c'efl: que je crois mes incenitudes
fo..
nies,
&
EJ.l:le roa fituarion n'en eíl: pas plus
défirable. C..ependam... Mais poarquoi cette
confuíion d'idée? ce qui doit arriver, n'eíl:-il
pas déterminé par
1
ordre du ciel?.
Dans l'aprt:s-midi,
íir
Charles
&
le doc–
teur J,l'étalJ.t pas reve111:1s, j.'ai
fait
a
milord
&
aux dames, un récit abrégé de ce qoi s'étoit
paffé entre leur fi.-ere
&
moi, fans m'embar–
ra{fer qu'Emilie fur préfente. A peine avois'–
je
fi¡~j'
&
l0rfque
je
me difpofois
a
remon>–
ter, les de1:1x amis font entrés. Sir Charles
s'efl: adreffé d'abord
a
moi, par de nouvelles
excufes de la peine qu'il m avoit caufée.
A
chaque mot qu'il pronons;oit, fon émotiol'l
étoit vifible.
11
béfitoit; il trembloit. Pour–
quoi héíi ter, ma chere,
&
pourquoi trembler!
Je lui ai répondv que je ne faifois pas dif-
6cult
é d'avouer combien fa trill:e hiíl:oire
avoit
exci.téma compaílion,
&
je
1'(.li
prié
de fe
fouvenir de fa promeífe.
11
m'a dit
qu'il avoit chargé M. Barlet de remplir fes
engage~nems;
&
le bol'l doél:eur a témoigné
que ríen ne lui étoit
plus
agréable que cetre
commi!lion. Comme j'étois procfie de la
porte, dans le deífeia de remonter
a
mon
cabinet, f'ai fuivi ma premiere intemion. A
mon paífage,
fir
Charles m'a faluée d'une
profonde révérence, fans me dire un mor;
&
j'ai
cn.1
remarquer qu'il s'étoit attendu
a
me voir demeurer. Mais non, en vérité.
Cependanr, je
l~
pl;Uns du fond du ca:u11;