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174

H

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s

T

ó

I R

!!

for toutes ces circoníl:ances. Ce que je puis

dire, c'efl: que je crois mes incenitudes

fo..

nies,

&

EJ.l:le roa fituarion n'en eíl: pas plus

défirable. C..ependam... Mais poarquoi cette

confuíion d'idée? ce qui doit arriver, n'eíl:-il

pas déterminé par

1

ordre du ciel?.

Dans l'aprt:s-midi,

íir

Charles

&

le doc–

teur J,l'étalJ.t pas reve111:1s, j.'ai

fait

a

milord

&

aux dames, un récit abrégé de ce qoi s'étoit

paffé entre leur fi.-ere

&

moi, fans m'embar–

ra{fer qu'Emilie fur préfente. A peine avois'–

je

fi¡~j'

&

l0rfque

je

me difpofois

a

remon>–

ter, les de1:1x amis font entrés. Sir Charles

s'efl: adreffé d'abord

a

moi, par de nouvelles

excufes de la peine qu'il m avoit caufée.

A

chaque mot qu'il pronons;oit, fon émotiol'l

étoit vifible.

11

béfitoit; il trembloit. Pour–

quoi héíi ter, ma chere,

&

pourquoi trembler!

Je lui ai répondv que je ne faifois pas dif-

6cult

é d'avo

uer combien fa trill:e hiíl:oire

avoit

exci.té

ma compaílion,

&

je

1'(.li

prié

de fe

fouve

nir de fa promeífe.

11

m'a dit

qu'il avoit chargé M. Barlet de remplir fes

engage~nems;

&

le bol'l doél:eur a témoigné

que ríen ne lui étoit

plus

agréable que cetre

commi!lion. Comme j'étois procfie de la

porte, dans le deífeia de remonter

a

mon

cabinet, f'ai fuivi ma premiere intemion. A

mon paífage,

fir

Charles m'a faluée d'une

profonde révérence, fans me dire un mor;

&

j'ai

cn.1

remarquer qu'il s'étoit attendu

a

me voir demeurer. Mais non, en vérité.

Cependanr, je

l~

pl;Uns du fond du ca:u11;