Table of Contents Table of Contents
Previous Page  382 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 382 / 392 Next Page
Page Background

17.t

H

1

s

T

o

1

n

E

m'a paro long! Les yeux des domefüque§

m'étoient a charge. Ceux d'Emilie ne me

genoient pas moins, brillants de curiolité

comme je Jes voyois, fans qu'elle sat elle–

meme pourquoi, mais par une efpece de

fympathie apparemmenr, & dans la feule

fuppoíirion <JUe tour n'aHoit pasa fon gré.

Elle m'a fuivie, lorfqu'elle m'a vu remon–

te. ama chambre. Un mot, ma chere mifs

Byron (en tenant la porte d'une main

&

p~ ffant

feulement la rete pour me voir

).

Dires-moi qu'il n'y a point de méíimelligence

entre vous & mon tuteur. Je ne vous de–

mande qu'un rnot.

Non , ma chere,

il

n'y en a point. Non;

non, ma chere Emilie.

Le ciel en foit loué !

(

en joignant affec..:

tueufemenr Tes deux mains ). Le ciel en foit

loué

!

íi vous ériez mal enfemble, je 11'aurois

pas-

fu

pour qui prendre parri. Mais

~e

ne.

veux pas vous inrerrompre. Je me retire.

Demeurez , demeurez , ma chere perite

amie !

demeur~z.

ma bonne Emilie. Je Cuis

allée vers elle. J'ai pris

fa

rnain. Eh bie11'7

chere fille

!

vous dices done que vous fou–

hairez de vivre avec moi?

Si je le fouhaite

!

C'eíl: le plus

~her

de tous

mes defos.

M'accompagnerez-vous en Nonhampron–

shire, rnon arnour ?

An bout du monde , Madernoifel1e.

Je:

ferai Yorre prerniere fuivante,

&

je vous ai–

merai plus que mon tureut:, s'il eíl: poilible..