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GRANIH~soN•
·u
for
l'
eíprit de fon mari. M. Belcher étoit parti
· pour fes voyag;es, avec une ·peníion de
fix
cenrs livres íl:erlings. Elle n'eur point de repos
qu'elle ne l'eút fait réduire
a
deux cenes;
&
le reíl:e éroit
fi
mal payé, que le jeune
homme '[eroit combé dans les plus grands
embarras, s'il
n'avoit trouvé des fecours
roujours prers,
da.nsla·fidelle amirié du che–
valier
Grandií
fon~Cependant
on aífure que
fa
belle-mere n'eíl: pas fans quelques bonnes
qualités;
&
que dans
tour
ce qui n'a point
de rapport au
fils,
elle en u[e fort bien avec
le pere; mais enrendant les affaires,
&
íir
Henri n'ayant pas le meme gour, elle s'eft
attribuée la difpoútion de tous lew;s-i:eve1;ms
communs
' ce qui· ore le pouvoir
a
fon ami
de faire
la
m.oind.relibéralité fans
fa
particir
pation.
Ils ne lailfent pas de faire profe!Iion, tous
deux d'une haute admiratior1 pour le c:irac–
tere de
Gr
Charles;
&
les lertres de leur
fils
n'y ont pas moins contribué que te rémoi–
gnage public: d'
ou
je crois pouvoir condure
que fi
fir
Charles rrouve l'occafion de lier
connoiífance avec rniladi Belchei:, il la ferx
confentir tot ou tard au retour
de
fon
fils,.
for-tout
a
préfent qu'ellecommence aperdre
1'
efpérance d'avoir des enfants de ce maria
ge~
M.
Belcher, qui fe le
promet
auffi, écrit
a
íir
Charles qu'il eíl:dans
b
difpoíirion de renclre
tome forre de
ref
peét
a
la femrne de fon pere,.
&
de prendre pour elle les fentiments
d'm1
fils.,
lorfqu'ellele voudra fouffrir aupres d'elle.
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