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1
s
T
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1
R
'.!
M. Belcher, fur lequel vous m'avez demandé
plus d'inforrnations, mais je ne
vous
promets
pas de m'arreter aifément'
fi
r
entreprends
l'éloge d'un ami fi cher.
M. Belcher eíl: un jeune homme d'une tres–
agréable figure. Lorfque je le nomme un
f
econd
Gr
Charles Grandiifon, vous con–
cevez une fort haute idée de fon efprir, de
fa
polireífe
&
de toutes fes aimables qualités.
Jl ne manque rien
a fanaiíf.'lnce. Sir Henri
Eelcher, done
il
eíl:
fi.lsunique,
l'
aime ten–
drement,
&
le tient éloign€, contre l'incli–
J1ation de l'un
&
de l'autre, for-tout conrre
celle du fils, depuis que fon plus cher ami
eíl: en
Anglererre~
C'eíl: un effot de
fa
com–
plaifance pour une feconde femme, impé–
rieufe, vindicarive, qni pendanr fon veu–
vage, avoit jeté les yeux fur le jeune Bel–
cher, pour en faire fon mari, dans l'efpé–
rance de le tenter par un reíl:e de beauté,
foutenu d''un bien confidfa-able_ Son projer
néanmoins n'a jamais été connu du pere,
qui lui parlad'amour
d~ns
le temps meme que
le
fils lui faifoir déclarer, un peu cavaliére-
1nent peut-etre, qu'il ne goéroit point fes
propollrions. Ce refos larendit furieofe. E!Je.
ne penfa qu'a la vengeance;
&
n'ignorant
point que toute
fa
fortune dépendoit de
f~n
pere , elle parut agréerles foins de
fo-
Henn,
dont fonreifentiment lui
fir
acceptedamail~,
a
des conditions qu.i lui donnent un pouvoir
prefque égal
f
ur
~e p~re
&
for le &ls.
D'_ail–
!eurs,-elle pnt b1entot un afcendant abfulu