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nu

CHEV•

GRA:&ots

soR!

1,

lpportaifent

a

déguifer leur commerce' il

ne put ette long-temps ignoré du dot'l:eur.

Le ménagemenr qu'il crut devoir

a

fon

éleve~

luí

fit

rourner fon zele conrre la courtifanne.

11 porta fes plainres au tribunal que les chré–

tiens ont dans Arhenes,- compofé de huit

vieillards, qu'ils onr la liberté de choiíir dans

les' huir quaniers de

la

ville ; mais randis

qu'il prenoir des informarions, certe mé–

chante femme ébargea M. Barler de plufieurs

accufarions calonmieufes devaJ1t le cadi, qni

eíl: le jnge rurc. Quelques préfenrs qn'elle

fit

au gouverneur' l'ayant mis en meme temps

dans fes inrérets , elle eut le crédit de faire

arrerer le dotl:eur ' qui

fut

chargé de

cha~nes

au fond d'un cachar. Les amis chrériens qu'il

s'éroit faíts dans la ville, recu.rent défenfe

~.e

remuer en

fa

faveur ;

&

la rigueur

fut

pt>rréejufqu'

a

luí interdire toute forre decom–

municarion. Lorimer

&

la counifanne repri–

rent le chemin de Venife.

M. Belcher, jeune voyageur Anglois, d'un

mérite extraordinaire'

a

qui le hafard avoit

fait lier connoiifance avecle chevalier Gran–

diífon, dans l'iíle de Candie ,

&

qtú avoir

con~u

tour d'un coup pour luí cene noble

efpece d'amitié, qui efr fondée fur la reífem–

blance des plus venueufes indinations, arríva

"ers ce temps dans Arhenes. Il fut i.nformé de

la

difgrace du doél:eur, par un des huit cbré–

tiens du tribunal. Ces vénérables vieillards

~émiífoient

d'une

fi

cruelle oppreffion; mais

la

cour.tifa.nne ayant melé la religion

&

l'

étar

-

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