nuCHEV.GRANDtnoN.
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d'éclat pour les expofer aux recberches du
magifuat civil. Lorimer n'évita le chatiment
qu'a force d'argem
&
de crédit, pendant
que le Creuzer, ayant trouvé le mayen de
s'évader, prit la fuite vers Rome, d'ou il
écrivit a fon"éleve de l'aller joindre. Le che–
valier prit cette occafron, comme
il
)'en
avoit menacé pluíieurs fois, pour informer
fon pere ,
&
pour lui demander un autre
goHverneur, ou la permiffion d'aller atten–
dre en Angleterre qu'il ei1t fait un meilleur
choix. Dans l'intervalle,
il
pria le cloé\:eur
de lui aCcorder fes avis
&
íes iníl:ruébons.
Son pere ne tarda point
a
lui réi:>ondre
>
que n'entend:mr pader que de fa pr'udence
>
:íl
lui lai!fercit la liberté de choiíir un com.–
pagnon de voyage, mais qu'il ne lui don–
noit plus d':mrte gouverneur que
fa
propre
difcrétion. Alors le jenne chevalier, avec
la modeíhe
&
la
défiance de lui-meme, qJi
font un des ornements de fon caraél:ere, de-
. manda plus iníl:amment que jamais fes con–
feils an doél:eur, & lorfqu'ils furent obligés
de fe féparer, ils érablirenr une correfpon–
clance qui ne finira qu'avec la vie de l'un ou
de l'autre.
Le cl::evalier expofa toutes fes vues
a
1'!. Barler,
&
fouvenr a
fa
difcrétion l'or–
dre de fes études & de fes courfes ; mais ce
commerce n'avoit pas duré long-temps, lorf–
que le doél:eur lui marqua qu'il éroit inurile
de le confulter d'avance , d'auran.t plus que
le
délai nuifoit quelquefois
a
d'excellenres
Tome IV.
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