t>U CHEV. GRANDISSóN.
H
condicon
íi
généreu(e
1
il
ájouta au premier
motif, qu'une courfe de cene nature fervi–
roit
a
rétablir la fanté du Doél:eur, qui leur
étoit également cher
a
tous
deux~
Jamais il
ne rnanquoic d'argument pour diminuer
l'
em·
barras de ceux qu'il vouloit obliger,
&
pour
leur faire recevoir
[es
bienfaits comme une
dette , ou comme une faveur done il leur
avoit obligarion lui-meme.
Pendant que fes deux amis firent le voyage
qu'il leur avoit propofé,
il
ne quitra 11oint
Boulcgne
&
Florence , ou quelques affaires
Jui cau(erent beaucoup d'embarras.
M.
Ble–
cher
&
le doél:eur vifirerent enfemble
les
principales iíles de
1'
Archipel; apres quoi le
jeune voyageur tournant fes vues vers
l'
Afie>
M.
Badet prit l'ornaíion d'un vaiffeau qui
mettoit
a
la voile pour revenir
a
Livourne.
11
voyoit
fa fanté
r~tablie,
&
fochant que le
chevalier Grandi!lon attendoit
impatiem–
ment de
fon
pere l'ordre de repatfer en An–
gleterre , .il ne douta point que
fa
préfence
ne lui fUt agréable pour la concluíion de quel·
ques affaires dont
il
étoíc informé. En effet >
le chevalier fe réjouit de
fon
arrivée;
&
par,...
r:mt
bi~nt8t
pour Paris,
il
confia miis
Emilie.
a
íes foins.
Jufqu'ici,
mi[s
Byron, délices de éeux
qui ont
le
bonheur de vous conno1rre, vous
n'avez lu qu'un exrraic de mes papjers, de
la rnain de mon neveu. J'y joi.ndrai quelques
&irconfrauces qui regardent perfonnellemeut
13
.5