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0

I R

"E-

S

ir

Cit.

Trifte fouvenir

!

Mais jetons

fo~

yeux fur un avenir plus heureux. Je verraí

M. Anderfon. Si, dru1S" quefques-unes de

fes

lettres ,

il

a P.ris: un ton trop fier avec

ma

fcrur , vous ne devez pas me les montrer.

Ce n'eíl: pas curiofoé, c'efr le feul défrr

de

vous fervir , qui me

fuir

fouhairer de les

voir. Cepentlanr il faut me communiquer

tour ce qui eíl: effenriel.

a

votre fituatio11"'

afin qu'il ne puiffe rien me dire que je

ne

fache point de vous-meme ,

&

dom

il

puiffe

tirer des indt;ié<ions en

fa

faveur..

Je

vous

aÍture que je lui accorderai tour ce. que

je

~croirai

devofr

aJa

juíl:ice '

&

vous verrez ,_

chere freur , q_ue

íi

vos lettres étoient celles

de dewc amants paffionnés , vous n'auriez

ti

en

a

craindre de ma cenfure. Je n'

ai

point

de févérité pour les foibleffes du co:ur. Nos

paffions produifent quelquefois d'excellems

fruits. Comptez ,.Mefdames , ( en nous re–

gardant toures·trois) que la philofophie

di:

votre frere n'eff pas

lejlotcifme;

-Oui,

fir

Charles, ai-je dit en moi-meme)

vr~ent

...... auriez-vous été amoureux ?

Je

ne fais , cher.e Lucie,

fi

je devrois en erre

Bien aife ou ffichée ; mais, apres tout, n'eff·

ii pas·bien érrange que fes aventures dans

le~

pays

étrangers foient

fl

peu connues?

On luJ

enrenQ. dire néanmoins, qu'il n'ell: pas

fac~é

que

fa

freur. air marqué

de la

curiolité _la–

·delf

us. Si

f

étoid

fa

place

~e

fes (reurs ,_

11

f

~

Jong-temps q_ue

j'

a

uro

is

mis

fa

franchile.a.

l:epreave_