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cettemaifon , lui rend apparemment
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"b.onoffic~
d'cntretenir mifs Byron de fes
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fentimenrs , nous ne craignons point une
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flamme qu'il éreindroit par fes larmes,
.,, avant qu'elle puiífe nous troubler, quancl
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feroit a.ífez heureux pour la faire na!"'
tre. Vous aimez , vous aurres femmes
,
,, qu"'un homme faffe le plaintifautour de
vous ; mais je n'ai point encere vu 9ue
dans la concurrence d'un amantvif
&
d un
,, doucereux , la préférence ait éré pour le
fecond "·
Je dois néanmoins cette jufi:ice
a
mi[!
.Byron , qu'avec le [ecret qu'elle a de fe
faire re[peéter ,
fa
politeífe eíl: extreme,
&
G_u'aucun de fes amants ne peut l'accufer
<l'orgueil ni de cruauté. Tout ce que j'ap–
préhende, eítqu'une
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parfaite égalité d'ame
11e rende l'entrée de fon creur fort difficile
a
l'amour. Elle attendra du moins qu'il
fe
pré[ente quelqu'un d'auili parfait qu'elle, &
dont le caraél:ere ¡;uiífe jufüfier fon
g011r.
Ma crainte vient d une converfation CJ,Ue
j'
ai
eue avec rnadarne Sherley ,
fa
grand mere.
Cette dart:le, qui fait l'honneur de la vieillelfe,
m'a laiífé enrendre que les objeél:ions de
fa
perite fiUe, conrre Fenwich
&
centre moi,
venoient de quelques di[courslibresqui nowi
échappenr quelquefois, quoique lamode en
foit
peut-etre établie dans le monde,
&
que
la plupart des femmes n'en aient pas plus
-tl'averfion pour ceux qui s'accordent ces
ü–
benés.
Mais quelle eíl: done fon objeél:ion