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nu C1u;v. GRANnÚsot-::

7

plupartdes autres

fe

mmes de fon

~ge,

étouffe,

dans les plus 11ardis, route efpérance d'une

familiarité trop libre. Sur ma foi , j'ignore

comment elle s'y prend; mais je

n~

dis rien

que je n'éprouve.

~lle ~adine,

elle

rai~e

avec

fineífe,

&

je ne pms lw rendre fes pla1fante–

ries. L'amour , dit-on, releve ce qu on adore.

C'eíl: peut-etre ce qui me tienten bride.

A préfent, doutez-vous, Madame, de ma:

réponfe

a

votre feconde quefüon) íi l'amour

m a mis au rang de fes admirateurs particu–

liers

? J'y Cuis,

&

le diable m'emporte íi je

pu.is

m'en défendre. Cependant je ne

Cuis

poin

tencouragé,

&

perfonne ne l'eíl:; e'eíl:

mi

confolation. ·Fenwichen tient plus que moi

:Y

s'il e!l: poiiible. Notre connoiífance a com-·

meneé par une querelle

a

cette occaíion )

&

vous en avez

fu

les fuites ; mais

a

préfent

nous fommes amis jurés.

Chacun eíl: convenu de temer fortune par

la

pa~ence ~

la

perfévér~ce,

d'autant plus

que

1

w1

n a pas plus

a

fe louer de fon

b.onheur

q~1e

l'

autre

(~).

" A

la

vérité , nous

" avons fait abandonner le terrein

a

quel-

ques douzaines d'autres admirateurs. Le

"

pa~v~e

Orme ne lailfe pas de renir bon ;.

" mais il nous caufe peu d'inquiétude,

c'eíl:

un

larmoywr;

&

quoiqu'il ait une ouver–

,, tute par

fa

freur , qui voit fouvent

Mad~

Selby ,

&

qui

,

étant

fon e!l:imée dans·

(") Ce qui

fuit

eft un des cn.droic¡ que

M. Grc,ills

•'étoit

clforcé

de

raycr,