nu C1u;v. GRANnÚsot-::
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plupartdes autres
fe
mmes de fon
~ge,
étouffe,
dans les plus 11ardis, route efpérance d'une
familiarité trop libre. Sur ma foi , j'ignore
comment elle s'y prend; mais je
n~
dis rien
que je n'éprouve.
~lle ~adine,
elle
rai~e
avec
fineífe,
&
je ne pms lw rendre fes pla1fante–
ries. L'amour , dit-on, releve ce qu on adore.
C'eíl: peut-etre ce qui me tienten bride.
A préfent, doutez-vous, Madame, de ma:
réponfe
a
votre feconde quefüon) íi l'amour
m a mis au rang de fes admirateurs particu–
liers? J'y Cuis,
&
le diable m'emporte íi je
pu.ism'en défendre. Cependant je ne
Cuis
pointencouragé,
&
perfonne ne l'eíl:; e'eíl:
mi
confolation. ·Fenwichen tient plus que moi
:Y
s'il e!l: poiiible. Notre connoiífance a com-·
meneé par une querelle
a
cette occaíion )
&
vous en avez
fu
les fuites ; mais
a
préfent
nous fommes amis jurés.
Chacun eíl: convenu de temer fortune par
la
pa~ence ~
la
perfévér~ce,
d'autant plus
que
1
w1
n a pas plus
a
fe louer de fon
b.onheur
q~1e
l'
autre
(~).
" A
la
vérité , nous
" avons fait abandonner le terrein
a
quel-
ques douzaines d'autres admirateurs. Le
"
pa~v~e
Orme ne lailfe pas de renir bon ;.
" mais il nous caufe peu d'inquiétude,
c'eíl:
un
larmoywr;
&
quoiqu'il ait une ouver–
,, tute par
fa
freur , qui voit fouvent
Mad~
Selby ,
&
qui
,
étant
fon e!l:imée dans·
(") Ce qui
fuit
eft un des cn.droic¡ que
M. Grc,ills
•'étoit
clforcé
de
raycr,