~
l-l1~ · T . 'OJ'l'l:!!
tout'e charmante qu'e!l: rnifs Byron _,je
défie
le
plus fenfuel de ne pas admirer fon ame
plu~
que
fa
figure. Quel trio.mphe pour
faran , ai-je fouvent penfé , en confid·erant
Tes perfeél:ions , fm:-tOl:lt
a·
l'
églife , s'il pou–
voit
r~ndre
un homme capable de xavaler
-«et ange au rang des femmes
!
Pardon,
Madame, fouvenez-vousque j'ailamauvaife
habitud.e d'exprim,er 1ibrement tGutes mes
folles idées.
La bonté du naturel (e répand fur les. traits
•es. plus
~omrnuns
: quel doit erre fon effet
fur un beau vifage
!
Jamais fernme ne
fut
d'un meilleur naturel que rní[s Byron. C'eíl:
une qualité qu'on attribue
a
tout votre fexe;
depuis-l'age de'ft1ize·ans jufqu'avingt, c'ell:–
~-dire,
pendant le regne des d'éfüs
&
des
f
en–
timents; mais elle eíl: remarquable dans mif.11.
Byron. On ne lui donneroit pas-plu
s de dlx–fept ans,. quoiq
u'elleen aitprefque vingr.Sa
l?eauté , qai ne
fa.itque s'ép
anouir , durera
plus long-remps. que
fi
ellú!
a-vo.itété plurót
dans
fa
fleur. Cependant uaairde prudence,
~ui
fi:appe. dans fon afpeél:) lu.i a oonne,
des
1
f'íge de d0t1ze :rns, une vérirable difhaél:i'on,
qui
annon~oit
ce ·qu'elle
devo~t
ei;re dans
un age plus avancé·. Auili cene be;n1té domi–
nante, qui éclare fur fon v1.fage
&
dans- roures
{es manieres, eíl:-elle
acccompa~née
d'une
dign.iré naturelle dans tout t:e qu elle dit .&
tour ce qu'elle fait , qui , malgré le mélange
d'une aimable franchifo,
a
laquelle onceco1r .
noit la fupérioritédefon
~me
fu¡;,c€lles de
la.
\