i
HrsTorRE
il
obfervera tous les mouvements de chaque
morrel qui approchera ele vous ; & , pour
peu qu_:sin lui en donne
fo
jet, íl fera conno1-
tre fes prétentions , &
le danger qu'il
y
auroit
a
lui di(pute:r votre crear. Mais il faur
lui rendre juíl:ice; quoiqu'iI n:aite fes rivaux
avec cetre fierté, il parle de vous avec plús
derefp~él:&
d'admisation qu'onn'en ajamais
eu..pour une femme. A_nge & déeífe
~ont
des
no1ns auxquels vous eres accoutmnec:: dans
fon
lan~age;
mais, quoiqu'il les accompagne
de
l'
air badin que vous luí connoiífez, je fuis
fure qu'il vous admire Gncéremenr. M.
Fen–
wich,
d'un
ron
moins déterminé, ne lailfe pas
de déclarer qu'il Cuivra vos traces , G votre
abfence dure plus de quinze· jours. Le doux
Orme
n'exprime fes c1'ainrcs que par des
foupirs, & · demande au ciel que vos réfo–
lutions ptiiffenr changer. Q uoique fans e{pé–
r ance , dit-il, c'efl: une extreme confolarion
pour lui de pouvoir penfer qu'il habite le
rneme cantan gue vous ,
&
de
joui::
quel–
quefóis de la fatisfaébon de vous voir. 11
s'éronn.e que votre gr:!nd'rn.ere, votre tante
&
vorre onde puiífent vivre fans vous.
MonGeur & madame Revcs , ajoute-r-i1,
font trop heureux de l'aCcendant que nous
.ieur avons laiífé prendi·e for notre famille.
Enfinchacun de vos admirateurs craint de voir·
-augrnent~r
les ohíl:aclesavec le no1nbre de fes
concurren~s;
mais que leur ünporre , n '-ai-je
¡ias faitd.ifucnltéde leur dire, lorfqu'ils fuvent