Previous Page  36 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 36 / 408 Next Page
Page Background

l4

H

i

s

i"

o r

:rt

t

ley, fon

~ránd

pere; c'étoit un homme

cl'u~

favoir univer[el,

&

qui avoit acquis, dans

le commerce des érrangers, autant de poli–

te!fe que de lumieres. Sa fille

a

fait

Ces

déli–

ces depuis l'age de fept ans,. oú elle étoit

a.

fon retour en

Anglererr~,

jufqu'a quatorze,,

qui

efl:

a

peu pres le temps oi'i. elle.l'a perdu;_

fon éduc;ition €roitl':unuíementcle cethabile

&

vertueux précepteur.

C'

eíl:

entre ces deme.

ages

>

difoit-il fouvent, qu'il faut jeter les

fondeme11ts du mérite

&

de la..bonté dans les

perfonnes de ce fexe, parce que de la elles

paífent tour d'un coup a l'état des femmes.

Il

ne penfa point a lui

faire app

rendreles lan·

gues morres, dans la

crair.te

de [urchargei:

une plante

íi

fo.i:ble;

mais il p

rit pla.ifir

a

la

perfeél:iom1er dans le Franc¡-ois

&

l'Iralien.

Depuis la perte d'un pere

{i

refpeél:able, qui

fut fuivie de celle de

fa

mere, elle a tiré auili

beaucoup d'avantage du corrunei;ce de

fa

grand'mere

&

de maclame Selby,

fo

tante

paternelle , deux dames d'un rnérite

G

dif–

tingué , que leurs les:ons

&

leur exemple

pourroit iuppléer aux préfents de la nature,

~fans

une jeune perfonne qui les auroit re<¡us

avec·

moins

de profuíion.

·

. Je yous l'avois dit, Madame, qu'en fai–

fant le porrrait de mifs Byron,

il

étoit bien

difficile Ele

fe

borner

a

fa figure. Mais quelle

borriblecraintevientme troubler? fuis-je bien

certain de n'avoir pas fait

l'

éloge de la femme

d'autrui. Nous avons dans ce quarrier

un~

de

fe.51coufmes >-une

Mad.

Reves de

Londre~