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clure: ii protege tout acte qui ne viole le dr-0it de personne;
il
n>est
Ia
que pour les laisser tous agir librement, et pour lcs
mainfenir en paix.
Mais quand un homme se rend utile dans les arts de pre_.
miere necessite, quand il se rcn·d celebre dans ceux qui cul·
tivent Jes mreurs et repancfent du charme
SLlr
la vie, !es agens
publics peuvent , doivent n1eme, afin, de I'encourager et de
lui procurer
la
confia1;1ce des parens , l'investir d'un titre
et
lui
donner des
~ecQurs
qui le mettent
a
portee de propager ses
eonnoissances d'unemaniere
aus~i
fructueuse pour Jui c:iu'avan–
tageuse
a
ses concitoyens. Une chaii;e est alors une veritab!o
prime·d'
encourageme~t.
Au premier' coup-d'reil on peut croire l'edtication gratuite
necessaire au progres des lumieres; mais' en
y
reflechissant
mieux,. on voit, comme je l'ai dit, que le maitre qui
re~oit
un salaire' est bien plus interesse
a
perfectionner sa methode
d'enseignement, et le disciple <'!Ui le paie,
a
.profiter de ses
le~ons.
Les meilleures ecoles de l'Et17ope sont celles
OU
les pro–
fesseurs exigent une retribution de chacun de leurs disciples.
Je voudrois que parmi nous ils ne fussent plus dispenses de
meriter l'estime publique; l'interet est un aiguillon fort na–
turel du talent , et c'est en general sur son influence , que
l'habile leg1siateur compte le plus.
En troisieme lieu, tous les hommes employes
a
!'educa–
tion, quel que soit d'ailleurs leur habit et leur genre de- vie,
doivent, quant aux fonctions d'instituteurs, dependre uni–
quement des agens du peuple. Sous d'autres rapports, ils
~eu·
vent bien continuer
a
faire des corporations libres ' telles que
l'assemblee les autorise ; mais darts tout ce
qu~
regarde
I'
cnsei–
gnement et la direction de
la
jeunes~e,
ils ne seront plus.que des
individus repondantde la tache qu'onleurconfie,et ne pouvant
irre maintenus, inquietes' destitues que par de memes pouvoirs
dont ils tiennent leurs places. II peut etre utile que les colle
4
'es correspondent entre
eux ;
mais
il
y
auroit
qu.eL&ue
dan~er