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Mais ce que l'assemblee ne peut se dis.Penser de regler
cll-e-merpe' c'est !'organisation
des
corps destine5
a
l'en–
seigaement public, ou le dessin general
~e
!'edifice , lais·
sane
a
l'indusltie particuliere' habilement excitee' !es dis–
tributions et !es ornemens de detail. N'est-ce pas encore
a
elle
de determiner si le public\ entretiendra dorenavant
a
ses frais;
des professeurs .de theologie, et si l'ho.(l1me qui veut se
donner !'education de pretre, dont
ii
espere un jour re·
cueillir !es fruits , ne sera pas tenu d'en faire !es avances?
Si !es chaires de droit , necessaires avec des loix co-mpli–
quees et barbares , ne deviendront pas inutiles avec des loix
.i;irnples et peu nombreuses? Si la necessite de repondre clans
des examens severes ' en presence du peuple et de ses re–
presentans ' 'sur la constitution et !es loix' avant d'etre mis
sur la liste des eligibles' p0ur les emplois qui demandent
cette' connoiss:mce, ne sera. pas un plus sur moyen d'en
rendre
l'etud~
generate que toutes les ecoles de
droi
t
imagi~ables ?
II etoit peut-etre impossible d'exiger dans la premiere
formation des municipa!ites de Campagne , que tOllS !es eli–
gibles susscnt lire et ecrire '; mais c'est une condition qu'il
faut annoncer pour l'avenir. Il faut meme- determiner des
a-pre~.~nt
l'epoque
a
laquelle on ne ponrra plus, sans cela'
pretendre aux m.oinclres offices' publics. Cette seule loi fera
hea,ucoup plus, pour !'instruction' que Jes moyens couteux:
qu'on a cent fois vainement employes.
Dans !es universites on
enseig1~e be~ucoup
de choses en
lat\n. Je suis loin de vouloir proscrire l'ctnde des langues
mortes; il est au contraire
a
desirer qu'on !'encourage; je
voudrois sur-tout qu'on p\it faire renaitre de ses cendres,
cette belle
langu~
grecque dont le mecanisme est si parfai–
tement analytique, et done l'harmonie appelle , pour ainsi
dire, toutes
l~s
beautes du discours. Pour bien ;ipprecier sa
propre langue ,
il
faut pouvoir la comparer avec une autre,
e~