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famille ,
et
qu'il ne se permettra pas ;
pendant sa vie , des preferences
injustes ,
qui lui sont interdites apres sa mort. Enfio,
ii
y
a
toujours une grande difference
entr~
l'etat de choses
011
le mal est permis,
fa–
vorise par la loi, et celui
011
il est commis
malgre la loi meme
».
Croyez-le, messieurs: l'education domesti.
que ' pour etre bonne' doit etre fondee sur des
principes d'exacte
justice , de douceur
et .
d'egalite. Moins les loix accorderont au des–
potisme paternel , plus il restera de force all
sentiment et
a
la raison. Dites aux peres que
leur principal empire doit etre resserre clans
l'autorite de leurs vertus , clans la sagesse de
leurs les:ons , et les temoignages de leur tefl–
dresse. Faites - leur sentir que ce sara
la cle–
sormais leur premiere puissance domestiqne :
.et
vous verrez qu'ils seront d'autant plus exci–
tes
a
faire usage de ces
clot~ces
armes '
a
le;
aiguiser
en
quelque sorte ,
a
les rendre sttres
et
irresistibles. Ainsi l'union, Jes soins, reci"."
proques, l'amour fraternel et filial, s'enrichi–
ront de tout ce q.u'aura perdu l'esprit de do–
minati0n et d'interet. 11 n'existera plus alors
qu\me sorte d'enf'ans privilegies , d'enfa111s qui
recueilleront ce qu'il
y
a de plus
precieuK
,.