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une mort
qi1i ,
clans ce moment , p-:ut
~tre
consiMree comme une calamite publique, le
seul moyen de disrraire sa pensee est de cher–
cher' clans ce malheur rneme ' une grande le–
c;on ponr la po!l:erite ,, .
'
'<
Les
larmes
que
fait
couler la perte cl'un
grand-homme' ne doivent pas etre des larmcs
steril~s.
Piusieurs peuples anciens
renfe~merent
clans des rnonumens leurs pretres et leurs heros.
C ette espece de culte qu'ils rendoient
a
la
~
picte et au courage , tendons -le aujourd'hui
-a
!'amour du bonheur et de
la liberte des
·hommes. Que le
temple de
la religion cle–
vienne le temple de .la patrie. Que la tombe
d'un
grand~homme
devienne l'autel de la li–
berte
».
«
On sait qu'une nation voisine recueilfe
religieufement , clans l'un
de
ses temples, les
'citoycns dont la rnemoire
est
consacree par
la
ieconnoissance publ ique. Pourquoi
la
France
n'a."dopteroit-elle pas ce sublime exemple ? Po
ill'·
-
·qtioi leurs fonerailles ne deviendtoient - elles
pas une depense nationale
»
?
" Mais ce vreu, nous ne pouvons
q~:e
l'ex–
primer ; ,c'est
~nos
t eprefontans'
a
ceux que
nous avons si justetnent
ch~rges
du
soin
de
JlQS
loix et du. soin
de
notre bonheur,
a
\ui
imp
rimer
un
caractere auguste.
Ha
tons - nous
rJonc de le leur
pr6senter ,
et qu'un
decret