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( )26 )

une mort

qi1i ,

clans ce moment , p-:ut

~tre

consiMree comme une calamite publique, le

seul moyen de disrraire sa pensee est de cher–

cher' clans ce malheur rneme ' une grande le–

c;on ponr la po!l:erite ,, .

'

'<

Les

larmes

que

fait

couler la perte cl'un

grand-homme' ne doivent pas etre des larmcs

steril~s.

Piusieurs peuples anciens

renfe~merent

clans des rnonumens leurs pretres et leurs heros.

C ette espece de culte qu'ils rendoient

a

la

~

picte et au courage , tendons -le aujourd'hui

-a

!'amour du bonheur et de

la liberte des

·hommes. Que le

temple de

la religion cle–

vienne le temple de .la patrie. Que la tombe

d'un

grand~homme

devienne l'autel de la li–

berte

».

«

On sait qu'une nation voisine recueilfe

religieufement , clans l'un

de

ses temples, les

'citoycns dont la rnemoire

est

consacree par

la

ieconnoissance publ ique. Pourquoi

la

France

n'a."dopteroit-elle pas ce sublime exemple ? Po

ill'·

-

·qtioi leurs fonerailles ne deviendtoient - elles

pas une depense nationale

»

?

" Mais ce vreu, nous ne pouvons

q~:e

l'ex–

primer ; ,c'est

~nos

t eprefontans'

a

ceux que

nous avons si justetnent

ch~rges

du

soin

de

JlQS

loix et du. soin

de

notre bonheur,

a

\ui

imp

rimer

un

caractere auguste.

Ha

tons - nous

rJonc de le leur

pr6senter ,

et qu'un

decret