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rlusieurs qui pourroient etre fortunes? Pour.:
quoi condamneriez-vous an celibat plusiems
enfans dP la rneme famille , en faisant devorer
par un seul d'eJ.ltr'eux l'etablissement de tous
les autres ? Pourquoi, sur-tout , ces filles
tendres ' sensibles' dont les egards et les ser–
vices ont contribue plus particulierement au
bonheur de leurs proches ; pourquoi seroient–
elles les premieres victimes de ces predilections
dictees par l'orgueil et Jes prejuges? Pourquoi
ne pouroient-elles Jonner naissance
a
une
posterite qui les recompen;at de leur tendresse
par le meme attachement et Jes memes soins?
,,
" _Qui, messieurs, l'egalite de partage des
biens
domestiq~es
est liee avec les raoyens
cl'
encourager Jes mariages, d'accroitre
la
popu–
lation, d'augmenter le nombre <les proprietes
foncieres' comme elle tient au moyen '<l'entre–
tenir cette 'egalite generale , qui est a-la-fois'
1'1~n
des principes et l'un des points de vue de
votre excellente constitution.
»
" Si
l'<i>n vous dit que
la
nature est une_
, puissance protectrice, qui comiDattra suffi–
s~mment
dans l'ame d'un pere l'inj1.1stice, la
durete,
la
partialite envers, ses enfans , je
reponclrai par le fatal pervertissement dont
certe foible natu re est trop susceptible;
je-