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( 518 )

rlusieurs qui pourroient etre fortunes? Pour.:

quoi condamneriez-vous an celibat plusiems

enfans dP la rneme famille , en faisant devorer

par un seul d'eJ.ltr'eux l'etablissement de tous

les autres ? Pourquoi, sur-tout , ces filles

tendres ' sensibles' dont les egards et les ser–

vices ont contribue plus particulierement au

bonheur de leurs proches ; pourquoi seroient–

elles les premieres victimes de ces predilections

dictees par l'orgueil et Jes prejuges? Pourquoi

ne pouroient-elles Jonner naissance

a

une

posterite qui les recompen;at de leur tendresse

par le meme attachement et Jes memes soins?

,,

" _Qui, messieurs, l'egalite de partage des

biens

domestiq~es

est liee avec les raoyens

cl'

encourager Jes mariages, d'accroitre

la

popu–

lation, d'augmenter le nombre <les proprietes

foncieres' comme elle tient au moyen '<l'entre–

tenir cette 'egalite generale , qui est a-la-fois'

1'1~n

des principes et l'un des points de vue de

votre excellente constitution.

»

" Si

l'<i>n vous dit que

la

nature est une_

, puissance protectrice, qui comiDattra suffi–

s~mment

dans l'ame d'un pere l'inj1.1stice, la

durete,

la

partialite envers, ses enfans , je

reponclrai par le fatal pervertissement dont

certe foible natu re est trop susceptible;

je-