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repondrai par des exemples qui ne sonf que .
trop
eclatans et trop nombreux ' •et
j'a–
jouterai que ce n'est pas
al,JX
loix
a
favoriser
les
pa3sions dont l'intluence a tant d'etendue
;
que ce n'est pas aux loix
a
faire prevaloir les
prejuges, les fantaisies, les injustices d'un
·homme, dans le temps Jl.leme ou il n'est plus,
sur les interets de la generation presente et
ceux de
I~ pos~erite.
»
Mais quoi
!
un fils sage et respectueux ne
pourra-t-il pas etre distingue ' par le
testa–
ment de son
per~
, d'1m fils
rebelle et sans
"Conduite
!
Quoi
!
ce qu'un enfant aura dissipe
en fol!es depenses , son pere ne pourra pas
en indemniser ses autres enfans' et retablir
' ainsi l'equilibre
»
!
" Messieurs , ne faisons pas ce sophisme
trop comniun, de supposer , clans un renou–
vellement de choses, taus les vices
naissan~
de
l'ancien regime ' et de croire necessaire , clans
l'etat de force et de sante , les memes mesures'
les memes preservatifs que clans l'etat de foi-
blesse et de maladie. En creant de meilleures
loix ' en
instituant~,une
education vraiment na–
tionale, en rappellant par-tout l'egalite, en ren–
dant l'estime publique necessaire' que ne fai–
sons-nous pas·p/our les bonnes mreurs , et pour
~
ep
inipirer le gout au jeune
~ge
»
!