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r

( 516 )

t>u

d

'indifferences domestiques; et si c€s

ttist~~

et

naturels effets ne se prolongent pas

sou–

vent clans la societe, de maniere

a

diviser

pour toujot1rs des branches d'une meme

fa–

mille? Or, vous l·e savez , messie1us, le bon–

heur de la societe se compose en p1!1s grande

partie cl'affections privees; c'est clans les foyets

domestiques que · se

form~nt

les sentim.ens

et les habitudes

qui

decident de

la

felicite

publique

H.

,

<•

Et qi.1elle source fecoode de quere1Ies ,

de difficultes , de proces

.ne

seroit pas tarie

par ce moyen simple et natu!!el

!

Les tribu–

naux ne retentissent que trop · de contesta–

tions causees par l'obscurite des loix' le choc

des usages ,

I

'incertitude du droit entre les

diverses classes de citoyens. C'est bien pis

encore , quand la discorde traine les famille.s

devant les juges

!

Alors

l'acharnement

es-t

.d'autdnt plus vif, Jes difficulteS plus intermi–

nab\es' et le ressentiment plus profond' que

les liens du sang sont plus etroits. La societe

en

est

dechitee , et le scandale s'ajoute

a

la

ru~ne

».

·" II

y

a plus , et je pense que toute l'edu–

carion d'un

fa rnille tt nd natur•llement

a

se

rcgJcr

Sur

le

50lt

qui attend les enfans danS