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t>u
d
'indifferences domestiques; et si c€s
ttist~~
et
naturels effets ne se prolongent pas
sou–
vent clans la societe, de maniere
a
diviser
pour toujot1rs des branches d'une meme
fa–
mille? Or, vous l·e savez , messie1us, le bon–
heur de la societe se compose en p1!1s grande
partie cl'affections privees; c'est clans les foyets
domestiques que · se
form~nt
les sentim.ens
et les habitudes
qui
decident de
la
felicite
publique
H.
,
<•
Et qi.1elle source fecoode de quere1Ies ,
de difficultes , de proces
.ne
seroit pas tarie
par ce moyen simple et natu!!el
!
Les tribu–
naux ne retentissent que trop · de contesta–
tions causees par l'obscurite des loix' le choc
des usages ,
I
'incertitude du droit entre les
diverses classes de citoyens. C'est bien pis
encore , quand la discorde traine les famille.s
devant les juges
!
Alors
l'acharnement
es-t
.d'autdnt plus vif, Jes difficulteS plus intermi–
nab\es' et le ressentiment plus profond' que
les liens du sang sont plus etroits. La societe
en
est
dechitee , et le scandale s'ajoute
a
la
ru~ne
».
·" II
y
a plus , et je pense que toute l'edu–
carion d'un
fa rnille tt nd natur•llement
a
se
rcgJcr
Sur
le
50lt
qui attend les enfans danS