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le partage des biens·domestiques.
L~inega1it~
de ce partage appelle l'inega .ite des soins pa–
ternels ' celle meme des sentimens et de la
tendresse. Mais tandis que le fils
pr~viJegie
,
qui fait plus partici.1lierement l'espoir et
l
1
or~
gueil de· ses parens;
h~oit
une education plus
i'echerchee ; lui ' de son cote' sentant que son
sort est fait clans le monde , et qu
1
il
s'~ git
bien moins pour h1i d'etre que de paroitre ,
de se
rend re utile que
d<'! jouir, profite ,
comme on peut le croire , des soins qu'ort
illi
donne. Qoant aw tnste de la fami'.le ;
vouee
eh
qutlque sorte
a
l'obscurite ' son
education se ressent de la desrinee qu'on lui
prepare. C'est ainsi que tout se corrompt
sous !'influence des mauvaises lo·x
.H.
" La societe sans doute a ·droit aussi de
demander
a
ses legislateurs qu
1
1ls ne la privent
plus des membres utiles que les loix testamen–
taires lui ont enleves jusqu'a ce 1our. Pourquoi;
peut-elle
l~ur
dire' consacrerlez-vous
a
l'oi–
sivete, au
de~lement
( ce qui est souvent
la meme chose ) ces privilegies des familles
qui se croient par lettr fortune fai ts unique–
ment pout les plaisirs
?
Pourqn0i ,
pour
favoris er tin mariage qui ne flatte SOl!lVert
qu\m vain orgueil ,
en
empecheriez-vous