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( 5

i7 )

le partage des biens·domestiques.

L~inega1it~

de ce partage appelle l'inega .ite des soins pa–

ternels ' celle meme des sentimens et de la

tendresse. Mais tandis que le fils

pr~viJegie

,

qui fait plus partici.1lierement l'espoir et

l

1

or~

gueil de· ses parens;

h~oit

une education plus

i'echerchee ; lui ' de son cote' sentant que son

sort est fait clans le monde , et qu

1

il

s'~ git

bien moins pour h1i d'etre que de paroitre ,

de se

rend re utile que

d<'! jouir, profite ,

comme on peut le croire , des soins qu'ort

illi

donne. Qoant aw tnste de la fami'.le ;

vouee

eh

qutlque sorte

a

l'obscurite ' son

education se ressent de la desrinee qu'on lui

prepare. C'est ainsi que tout se corrompt

sous !'influence des mauvaises lo·x

.H.

" La societe sans doute a ·droit aussi de

demander

a

ses legislateurs qu

1

1ls ne la privent

plus des membres utiles que les loix testamen–

taires lui ont enleves jusqu'a ce 1our. Pourquoi;

peut-elle

l~ur

dire' consacrerlez-vous

a

l'oi–

sivete, au

de~lement

( ce qui est souvent

la meme chose ) ces privilegies des familles

qui se croient par lettr fortune fai ts unique–

ment pout les plaisirs

?

Pourqn0i ,

pour

favoris er tin mariage qui ne flatte SOl!lVert

qu\m vain orgueil ,

en

empecheriez-vous