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~(

.+82 )

t>remler~

,necessite, routes les claan<?es

~e

la

negligence

OU

du hasard. Si

l'on nioit ce

principe, il seroit facile <le l'etablir; mais les

proprietaires,<lu Forez. en conviennent ainfi que

rnoi. Nous ne disputons ·que sur les cons.e–

quences. Les proprietaires du

F

orez. preten–

-4lent que ·ce principe est conserve en decre-

;tqnt

qw~

les mines seront sous

la

surveillance

<le la nati.">n ; mais il est evident que cette

disposition ·ne pourvoiroit pas suffisamment

-~ ·.

l'interet public. Ce n'est poiµt assez. de

surveiller les mines qui seront exploitees ,

il

faut

eheore qu'on puisse provoquer en quel–

.que sorte l'exploitation · de celles qui seront

~egligees

: or

,

ce droit excede celui d'une

simple surveillance. Les proprietaires .du Forez

l'ont:

(res-bien senti ; ·. atissi proposept-ils de

dicretet qu'independamment de

c~tte

surveil–

~ance

' la natioa pourra conceder les

min~s

dans certains cas : or, c'est precisement clans

ce point que se 'trouve

le

veritable germe du

principe de cette matiere.

. »

Si· Ia nation peut et doit conceder

Jes

mines dans certains cas, ce n'est plus la sur·

V~iller

les m

\p.es

, c'est reeilement en diSP.OSer.

On,

ne peut point conceder ce qui

n~est

pas

a

notre disposition -: on ne peut

pas

aanmti~