( 134 )
MrnADEAU.
Nous sommes loin de
prejuger
la
conduite
~es
admints!rateurs ; mais nous ne
pouvons n'ous dissimuter que
la
011
il
y
a un
-grand desordre , les administrateurs sont par–
ties • et que la requisition de la force publiqu.e
Cioit ·ctre confice
a
d'au1res. mains. 11 faut
·toujours suivre une marche impartiale daoo
.un
pays
0\1
les
cit~yens
·
son.t
pa.rtialises; il
est
necessaire
de
donner
au
retablissement
G.e
l'orclre , des organes qui ne soient d'aucun
parti ,.
ciui
ne partagent pas les passions qui
ont excite les mouvemens qu'il faut appaifor.
Quand un chef <l'administration, d'accord avec;:
tous
!es
corps administratifs, dit
~
touJ
us
moycns
m';cliappent,
il
fa11t
qne
la
force publiqL\e
viennc
a
son aide. Tels sont les motifs qui
nous ont determine>. Les membres de la depu–
~ation
,
qu
le mot
exclusivemcnt
a
choq1.1es,
ont
pe~se
qu'il ctoit cons.titutionnd
d~
faire
agir de concert les c.dministrateurs et Jes com–
missaires du roi. Lo.
majo1~ite
s'est
au contraire
attachee
a
Ce
principe, que
Oll
i}
y
a eu cfe
grands dffordres ,
les arlminisrratcurs £ont
j)Clrtics.
M . Desmeuniers croyoit que si les corps
administratifs avoient
fait
leur devoir,
ils
de–
voienr concourir
a
la requisition de la force