'( 236 )
ttop grands,
trop deplorables,
po~tr
avoir
besoill
d'etre
exageres. Sans doute c'est un grand crime
de verser le sang ht1main, mais ce n'est pas un
cr!me de leze - nation. Si je voulois, j'oppose–
rnis declarations
a
declarations' topposerois
des
faits
attenans
a
des exagerations
,
j'in–
diquerois la filirition de ces evenemens' mais
l'assemblee ne s•occupe que des moyens provi–
soires , elle
a
assez manifeste }'intention de
faire pun:r
!es coup<\bles , en renvoyant l'exa–
men de cette affaire aux comites. des recher–
ches et des rapports.
Je
ne suis done monre
a
la
tribune que pour relever un fait qui
intulpe
Jes administrateurs ; ils n'ont pas
dit
que
la
Joi martiale etoit inutile. Quiconque
articule ce
fa
it se
souille
d'un12
grande calomnie.
Le
defaut de publication <le
la loi martiale
est
un
clelit social ; mais
fi
cette publica–
tion a
ete impossible' les administratenrs
ne
s0nt pas coupables. Les portes de prisons ont
efe
brisees ,
c
'est
un
delit social ; mais il n'est
pas
vr;ii pour
cela que
les administrateurs
soient
coupables. Trois citoyens ont ere
mas–
sacres ' et' au grand danger e!es adfI1inistra–
t eurs '
ils l'
ont
ere
devant enx ; mais pour
cela les administrateurs sont-i1s coupables? On
fait aisement une phrase redondante, en disant