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•qu'ils
~evoient
perir;
l'ont-ils pu ,'ces horntl)es
qui avoient la confiance du peuple,
lors~ue
dans ces mouvemem excite·s par des causes
qu'on. conno1tra, par des aggressio
1
ns
deja
con–
~ues'
ii
leur a
ete
im1~ossible
de rassembler .
la garde nationale et la force publ1que ; ont-ils
pu etre immo!es quancl ils le vouloient?
J
e ne
crois pa·s
~ue
d-:ins une aussi malheureuse
circonstance 'la chaleur' les mouvemens ora–
·roires , soient dignes,,de notre affliction. Etol.t–
elle necessaire ' cette
eloq~ence
qu'on
vous
a
erq,!ee '
qnand les faits p.arloi ent
a
votre
creur?
Je ne reponclrai done
a
tout ce discours qu'en
lisant
l~
lettre "du president du clepartement.
01_1 n:rra qu'il est plus difficile de jetet de
l'odieux
sur une conduite irreprochable ,
que de surprendre que1ques applaudissemens.
Je demande la permission d'ajouter un seul
fait.
Le president du departement jouit de l'esrime
de son
pays ,
il
s'est soumis
a
Ia loi. Il est
·de
nororiere
publique qu'avant
que
la loi le
soum'it,
S2S
habitudes
et
SeS
manieres etoient
plus
pres
du
meridien aristocratique ' que du
'meridien democr<J,tique. Qu'un
proven~al
me
cemente
1>-
.A.uctm ne
le dementit.
.
'
.Alors il
fit
l~cttm
de la lettre
4dressee
par le