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(

2

37 )

•qu'ils

~evoient

perir;

l'ont-ils pu ,'ces horntl)es

qui avoient la confiance du peuple,

lors~ue

dans ces mouvemem excite·s par des causes

qu'on. conno1tra, par des aggressio

1

ns

deja

con–

~ues'

ii

leur a

ete

im1~ossible

de rassembler .

la garde nationale et la force publ1que ; ont-ils

pu etre immo!es quancl ils le vouloient?

J

e ne

crois pa·s

~ue

d-:ins une aussi malheureuse

circonstance 'la chaleur' les mouvemens ora–

·roires , soient dignes,,de notre affliction. Etol.t–

elle necessaire ' cette

eloq~ence

qu'on

vous

a

erq,!ee '

qnand les faits p.arloi ent

a

votre

creur?

Je ne reponclrai done

a

tout ce discours qu'en

lisant

l~

lettre "du president du clepartement.

01_1 n:rra qu'il est plus difficile de jetet de

l'odieux

sur une conduite irreprochable ,

que de surprendre que1ques applaudissemens.

Je demande la permission d'ajouter un seul

fait.

Le president du departement jouit de l'esrime

de son

pays ,

il

s'est soumis

a

Ia loi. Il est

·de

nororiere

publique qu'avant

que

la loi le

soum'it,

S2S

habitudes

et

SeS

manieres etoient

plus

pres

du

meridien aristocratique ' que du

'meridien democr<J,tique. Qu'un

proven~al

me

cemente

1>-

.A.uctm ne

le dementit.

.

'

.Alors il

fit

l~cttm

de la lettre

4dressee

par le