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pub!ique. Il
n'adoptoit
le decret que dans
Ie
senl
cas
oil
les corps
administratifa inspire–
roient
de la defiance ,
autrement il
pensoit
CJU'it
devoit
~tre
arvende.
M. l'abbc
Maury co.mbattit !es mesure,s fro-:
posees,
ou plutot
prol'ongea
la deliberation ,
en retrac;:==tnt
sous
des traits
dfrayans les
vio–
lences
commises par
le
peuple d'Aix, en incul- '
pant
!es
corps
administratifS
et
les offii.:iers ·
· i;nunicipaux,
en
1
leur
reprochant de n'avoir
pas promulgue la
loi
martiale ; d'avoir
souf·
fert que !es p orte.s des prifons fussent
forcee~
S1lnS
qu'il eut
ete
tire
un
feu'l CO\lp
de
fnsil ;
enfo1,
de
n~
s'etre
pas
devou~s
eux-m8mes
en
victirnes
a
la
fureur
du
peuple'
pour sau–
ver la
vie
a
des.hommes
que
les loix
n'avoient
pas
·condamnes , et pour sauver au petiple
1'opprobre dont il
s'eroit convert.
M.
l'abbe Maury vouloit qne le pream–
bu1e du decret
exprim~t
avec la phis
grande
energ.ie'l'indignation et l'horreur que de tels
attentats Jevoi
1
ent
inspirer.
II finit par
deman–
der que sans desempa rer , on rendit ce decret
qui
avoit
ete
attendu pmdam deux
jou.rs'et
_qui lui sembloit pouvoir
etre
redige en
mains
'de
te1!1s:
«
MI_R!ABEAU.
Les crimes commis
a
Aix sent