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)
.en karats , le karat en grains ; si not1s
divisi-On-s
l'or fin de meme que none argent fin en deux cent
ijUatre-vingt-huit grains,
il
n'y auroit aucune raison
de ne pas etablir une plus grande conformite , en
ad9ptlnt
la
meme division, c;;'est-a-eire' .vii\gt- quatrc.–
karats de dou'le grains, ou plutot
ii
faudroit diviser
l'un et l'autre en douze karats , et le karat en vrngt–
quat1•e grains, ce 9ui donneroit plus de precision pour
l'operati~n
des
es~ais.
Attendra-t.ondu terns ce changement qu'il seroit
a
desirer que toutes Ies nations adopfassent d'acoord
'?
Je ne vois pas qu'on puisse s'y opposer. Cependant,
je prffererois une autre . methode
qui
seroit plus in–
telligible pour le commun des hommes. Je suivrois un
rapport de proportion du titre au- poids, et je reduirois
l'un et 'l'autre aux rnemes denomination$.
Pa~ CXC!mpl~,
j'ai UR Jingot d'argent d'un mare, c'est - a - dire, de
8 onces, dans lequel ii
ya
un huitieme de.cuivre; il
n
4
y restera done plus que sept huiriemes ou sept onces
d'or ou d'argent: on se rappelle qu'on ne paye rien pour
}e CUiVre qui Se trouve melange avec l'or
OU
l'ar~ent:
.
done, puisque je ne payerois que sept onces d'or cu
d'argent' je dirois: j'ai un mare d'or
a
sept onces'
car il ne vaut reellement que sept onces' ' quoi<!lu'il
.en pese hu'it. Qu'on nc croye pas que je fasse une
proposition extraordinaire: c'est la sage methode des
Anglois. Chez eux , la livre qu'ils appelent de
troy,
qui est aussi
]a
livre m.'onetaire' est divisee en douze
onces. S'ils ont un lingof d'argent , clans lequel ii
y
~it d~UX
douxiepies de cuivre
Ct
consequemment diX: