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( r66)
Farges
et
Delessart (r), cinq des ne\lf commissalres nom.
mes pour assister
a
ces experiences; et ces cinq commi&.
saires ont fai r pencher la balance en faveur de la p,ropo–
sit1on. Tourefois, en de pit de l'astuce et de la pet versire
~
la
verite a triomphe; et ii a
ere
demon rre que la masse
de~
anciens louis, combinee d'apres la possibilite <lesfabri–
cations de to utes Jes monnoies , n e contenoit ciue
21
karats
3
~
forts
;
j'ai
la preuve qu'ils n'ewient
pas
a
j-~
et -i-
c
2 ).
Au
reste ,
ii
etoitt impossible que des mas$eS de .
louis portees aux hotels des rnon noies , eussent cette
proportion vetilleuse; de plus, iI pouvoit arriver que
la
tres-grande
ma~se
de louis ernnt fondue, ceux qui
resreroient se trouvassent rigoureusement au titre de
21 ,
karats
-E.
Certe reflexion auroit du frapper Jes
ft.1iseurs de loix. Cependant, M.
Des.rot~urs,
J!lOUr criti–
quer de nouveau Jes experiences de
17 8
~
,
a fabrique,
les lettres-patentes qui ordonnent que Jes directeurs re–
cevront Jes Jouis
a :
trente-deuxieme de finaq-dessus du
titre prescrit par la loi de
I
7
8) .
.
Or,
qu'e~t-il
ar;ive?
Q.uele direoteur de la mon–
noie de P<>ris a perpetuellement trouve ses fontes au–
dessous du titre, quoiqu'il eut constam.ment ajoute
qua~
tre trente-deuxierne de
fin par mare
a
s<:;s
fomes.
(1)
Ml\'1. Boutin , Farges et de Lessart, soot
le~
commissaires du comitc des monnoies actuels.
(2)
Car la comparaison ne donne que :z.1karats17 trente
g~pxier\}es,
3 sep!iemes,
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