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- encore du
mi~istere
de
.M.
Necker, et mises au
m1'ndi
par ses protegjs.
I N"otedF sur
(
F ) L'or
et l'argent sont des metaux
sur
Jesqueli
evtrf· e 1at-
pc>rt cntrc ic
le feu nc peut exercer son action destructive;
ii
con.
titre
et
le
h
..
h . ,
,
E"4ds.
sume ou c asse toute mat1ere
etcrogene.
Ces metaux ainsi
1
degages de tout ce qu'ils- conte–
noien.t d'etranger ont le dernier degre de pllrete; c'est
ce gu'on appelle de l'or ou de
l'a~gent
fin. On s'e–
Joigne de cette purete par autant de gradation qu'on
petrt ajouter de portioncules de metal ctranger. Cepen-
ant comme des donnees incertaines ne satisfont pas
I'
esprit calculateur' et qu'il
vcut
de la mechode
et
des
bases determinees ,
ii
a,
divisc !'or et !'argent en un
certain nombre de parties , d'apres lesquelles on
piit
trou vc r la quantite de metal etranger
qu~
ccrmient une
m asse quelconque d'or ou d'argcnt.
Il
semble done que cecte division devroit
etre
au moinll
un'iforme pour Jes nations qui ont encre elles de grands'
rapports de commerce,
et
cela n'est pas ; on pourroit
presquc affirmer qu'on..n:a admis tanc de variations, que
pour nbscurcir une science tres-simple, afin de pouvoir
tromper cette classe nombreuse d'hommes-qui n'enten–
dent rien
a
un
calcul un peu complique. Les banquiers,
]es marchanus
<.l'ot
et d'argcnt
et
le•
princes faux
monnoyeurs retirent u11
tres - grand avantage
de
la
diversicc qu'on a mis clans les ditferentcs divisions dont
on
se
sen po ur connoicre
J'e
degre de fin du metal.
On
trouvc ce vice
dans
les divisions et
pe~anteur
r.lo–p.oids~