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161
)
dans
sa
rich
~ss.crn:prcscnttttive
~
eR
m~me ~
teme
qu'el1e
lo
sera dans sa richesse rcelle' qui est
la
production territoriale' cette nation tombant dans
le
decouragement
t
puis dans l 'engG>urdissement qui en est
l'effc:t' se livrant ensuite
a
!'impatience qui succeder:t
a
-r:es deux crises,
regrettera
le
joug
du
despotiime;
elle
l'appellera, cllc le portera
en
triomphe
sur le
pavois national; et comme tout ohangem-:nt de cette
nature ne s'opere que par de violemes secousses, la
rnasse
ebran
16e
trop de fojs clans t0Utes SeS parties ,
s'ecroulera. On ne trouve plus ni Athenes· ,
ul.
Carthage,
ni Rmne.
Puisque
le prix
de
!'or et de
!'argent
depend
de
e~uses
naturelles et .speculativei ,
ii
s'agit d'examiner si Jes
causes speculatives so:it de nature
a
diminuer l'effet des \
causes naturelles. Et Sl!lr cela
ii
n'y
a pas de doute; car
cclui qui a autant d'or er d'argent qu'un proprictaire en
,
peut extraire de ses mines' est necessairement plus riche
que lui;- car ce qu'il possecle , doit lui rapporte( nn fin.
teret . tandis qu'il en coute au proprietaire pour extra ire.
C'est ainsi·que l'accapareur d'or fera la Joi, meme au
prgprietairc des mines, comme l'accapareur des bleds
fait la loi au cultivateur.
Mais pour pouvoir fixer le prix de l'or et de l'argert
suivant son caprice, ii f ,rnt avoir plus de ces metau1'
\
que toutes les.autres nations;et lorsqu'on n'est pas plus ri.
che,
OU
tneme Jorsqu'on est moins riehe en metau x. lors- -
qu'on est obtigc d'en acheter,il fautsubir
b
loi,et c'estalo s
qu'il faut ceder ace qu'onappele lerrix: clu c irn me ·ce.
Alo
rs encore, on est oblige de
prend.rece prix pour guice
Tome
r.
L
J