.
"Note sur la
!JIV:pCi.1.lJ.ULI.
(
1,
58 )
plus indecent aoharne1nent qu'apres le renvoi de
M.'
de Calonne.
1
( B)
«
Or, il est impossible de trouver dans !'or
,, et daJllS
I<:} GUivre les memes rapports que clans I'ar.
,, gent. C'est cette confusion purement artificielle qui
,, a introduit l'etude de la prqpprtion entre· l'or et
,, !'.argent
i>.
Ricm
n\~st
plus simple que la the0rie de la propor–
t.ion etHre !'or et l'0:rgent
i
beaucoup d'auteurs l'ont
enseignee; c:t
par.mieux
Gravmann,
di;-ecteur-general
des piol'ln©ies de Prusse, l'a (dans la quatrieme !ettre
de son recueil)
(I)
trai tee.avec beaucoup de simplicite
et de clarte. C'est un pur charlatanisme que l'appareil
avec leqtiel nos demi-savans la
presente~1t
comme- on
mystere scientifique; et !'on est trop bon de !es en
croir'e, ou .de presumer, sur lem parole, qu'elle eidge
des meditations profondes.
Si l'on entend0it par la proportion entre l'or. et
f argcmt,
la cdifferenoe de chacum de oes metaux re–
suttant
oJ.~
la mesure du travuil de la nature pour l'ela–
boratiom de
~ha~u·n
d'eux, oe seroit v9ritablenreot
alor~
·
une etude profonde, et peut-etre inaccessible ; car ii
fa1:1droit
m~<hter
sur Jes phcnomene's
d~
la physique
'
souterraine .;
il
fauciroi:t consulter
la theorie des al–
i:;hymistes, aussi bien que celle des naturalisres : mais
la .proportion entre l'or et I'<irgent dont parlent nos
docteu rs,
n'e~t
atnre chose que le resultat de la dif–
foreno'e qui e)(iste
ent~e
le prjx de
ces·
meta ux. Or,
(1)
1
Cl':Lte lettre
a
ete
traduite
6R
Fiaru;eis en 1788.
·-