(
·)-t.
prilt
de l'or
a
cellc de pres d'un quinzieme faite nu
prix de ce metal par J'Espagne qui
fournit d'or e•
d'argent nos manufactures et nos h'otcls - des- mon–
n nies. La France n'ayant point clevc le prix de son or,
J'Espagne qui doit
a
la Franc-e, payoit en argent plu–
ttit
ciu'en or, parce qu'il y avolt un seizieme de bene.
fice dans cette l<'rnniere de 's'acquitter, d'ou
ii
resuL
toit invinciblemcnt que !'argent dcvenant plus commun
en France,
&
!;or plus rare,
celui.cidevoit neccssaire–
ment devenir plus char. Etcomme on ne peut pas
fo~cer
J'Esp~g ne
.a
baiss€r le prix de son or, ct d'un autre
cote, le prix de !'or etoit plus haut qu'en France, non–
sculement en Portugal , mais en Anglererre, et en Hol–
lnn<le, centres principaux
&
Jes plus riches de nos
rehtions
d~
Commerce, M. Madinier en conc)uoir qu'il
etoit intlispcnsJble d'augmenter la valeur de l'or en
France pour la rapprocher de celle de ces pays.
Etablissant ensuite un principe d'une grande verite
cl~qt
ii n'a pas tire une conse11uence assez lumineuse ,
ii
soutient que la monnoie d'argent etoit crez nous la,
vericable representation de la valeur des choses' que
a monnole d'or n'etoit qt1"un accessoire dans notre
. numeraire'
&
ii en C0°ncllloit qu'il etoit indifft!rent de
UOnner
Ull
peu plus
OU Utl
peu mains de
1
vaJeur
a
,Ce'
dernier metal.
Jl
proposa pour rcsufrat, relativement
a
f\OS
ei;pece>
d'or, deux moyens de retablir la balance. Le p1emie(
consistoit
a
porter Jes louis d'or
a
2,)
livn:s
7
en faisant
eneficier }e roi, de Io
So);
par Jouis, mc.yennant
Ull
controle sur chaque louis. Le second emit l;i refonte:
cle
DOS
especes d'or, pour !es fabriquer,
Oli
a
Un
tits~
•'