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I
)2 )
subvenir au service cfe la cour, Jes louis etoicnt revenus
a
27 livres piece. Alors le gouverncment SC dctermina
a
consulter lespersonnes qu'il croyoit Jes plus instruites;
Ct d'abord M. D..... qui ayant Ju clans Jes ruemoires dont
nous venons de parIer
i
que Ia cause de cette elevation du
prix de !'or proveneit en panic de
la
guerre, ne vit
d'autre remede que d'au_gmi::nter la valeur des especes,
et de les diminuer apres la guerre; conseil d'autant ptus
absurde que l'argenl n'ayant eprouve aucune variation,
ii
emit inutile d'y toucher: conseil d'autant plus detestable
qu'il nous replongeoit. dans les crises desastreuses qui ont
d eshoaore·les regnes de Philippe-le-Bel et de Valois.
11
ne falloit qu' une legere connoissance de cette partie
de notr'e hisrnire, pour rejetter une pareille prol?osition:
aussi le ministre des finances chercha -r-il d'autres conseil·
lers; ii s'adressa•a M. de Ferbonnois.
Ce
magi~trat
ffr
des experiences pour constater la verlte
de certains faits enonees clans ces memoires. Ces
expe~
ri~nces
lui montrerent qu'il
y
avoit un benefice
a
fondre
Jes louis.
.Mais,
1°.
M. de Forbonnois se trompa, en ne pGrtant
CC
benefice qu'a
+
Jivres
I
Sol
9
deniers, tnndis qu'i) etoit
r~ellement
de
1s
llvres
12
sols, et son erreur provint
de precipitation.
II
n'avoit fait son experie:iee que sur uo
mare, en consequence
il
avoit somstrait du b-enefice la
totalite des frais de cette e'{perierice, sans ,songer que s'it
e(1t opere sur pent mares ct plus,
ii
n'auroit emi:loye
qu'un procedii d'essai, de meme que pour un mare.
ec qu'il n'eut !'as quadruple les . frais de fonte et
d~
fllil11ipul~tion;
ensorte q\J'on pouvoit reellement faire
a
'I