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raison
de~
sols le mare, ce que M. de Forbonnois eva.
luoit J livres: II avoit done surcharge les frais et diminue
le benefice de
z
livr;s
is
sols.
:i."'.
M. de Forbcrnnois commit une seconde errcur,
en deduisant 8 ]hires du benefice, sous pt etexte d'un
benefice de m'archand qui etoit absolument
etran~er
au
·bfoefice de la fonte.
1
•
M. de forbonnois proposoit en resultat de rendre !'or
marchand, sans aucuoe fixation, c'est-a-dire, qu'il suppri–
moit la monnoie d'or. 11 disoit aussi tres.affirmativoment
qu'i! seroit imprudent de changer la valeur de proportion
cntr·e l'or
&
!'argent: m\liS si l'on rendoit'l'or marchand
sans aucune fixation,
la question de la proportion entre
J'or et l'argent devenoit tres-oiseuse.
Cette teponse ne
satisfaisar.it pas encore le ministre,
ii
s'adressa
a
M. Mandinier, comme ayant medice sur cette
matiere; on Jui remit et Jes memoires er Jes reponses:
l'avis de M. D.... Jui parut si absurde, qu'il ne se donna
pas la peine de le reeurer. 11 s'attacha plus particu–
lierement a celui d« M. Forbonnois, et prouva d'abord
non - sell!ement l'utilite' mais meme
la
necessite de
la monnoie d'or clans .un royaume aus'si etendu que
la
France.
Il chercha ensuite la veritable cause du haut prix de
ce metal, et ii conclut, apres avoir c.ompare les epoques
·- des di'fferentes guerres, que l'etat de guerre pouvoit
bien causer par intervalle, une rarete de numeraire ,
et metne celle de !'or par preference; mars que bientot
la balance se re.:ablissoit. II attribua !'augmentation du