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a
l'innccence.
Si
le
despotisme
a pu les em.–
ployer avec
succes'
la liberte n«issante
doit
les
abolir;
mais
j
e ne veux pas
anticiper
sur
vos
travaux.
»
H
Je n'ai plus qu'nne seule consideration
a
.vous presenter.
Vous
venez d'entendre,
Mes–
,;icurs-, votre
com1te
des
rapports; vous
/ venez
d'apprendre la fermentation que la pro–
cedure prevotale excite
a
Marseille, par
le~
principes
qui l'ont dirigee, par I'oppression
qui en a
ete
la suite. Certainement
;1pres
Jes
•
•
•
I
I
instructions
que
votre com1te vous
a pre-
sentees'
il
etoit difficile de s'attendre
aux
conclusions qu'il a prises. Fercz-vous
assez
pour
la tranquillite de
cette
ville, si,
vou~
bornant
a
ordonner la publicite de la
proce–
dure, vous
la laissez
encore entre les
mains
des juges, qui ,en ont
fa.itun instrument de
vengeance?
Vos
decrets ne
seront-ils
pas
eludes? De
nouveaux troubles
ne
-seront-ils
pas
habilement
fomentes pour justifier
cet1
e
meme
procedure'
qui tient peut-etre .
plu>
,
'
'
,
qu
on
ne pense a ces menees o..oscures que
les enrie1nis du
bien
public ne
cessent
de
pratiquer
pour
bouleverser
le royaume
?
»
'~
J'ai l'honneur, Messieurs, de
vous
pro–
poser le decret suivant.
»
Tome III.
B