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( 10 ) ,
,~
:Si
nous n'avio.ris pas pose
l'egaiite
comme
ur.ieloi
fondam.entale '
on diroit
peut -
etre
Gu'il est contraire aux
prljuges
de quelques
i
ndiviclus ,
de
commC::ncer
la carriere des af–
faircs pubEques par des commissions subal- .
ternes;
m~is
cette
egalitc
dont
nous avons
fait
u~e
loi, il nous importe, Messieurs, q
i'elle
n.e
soit
pas une
chimcre ; il nous importe
qu"elle
!>"Olt
r.ctra.cee
dans toute la
constituti n,
qu'ellt:
en
dev1enne le principe indestructible,
et
que
par une suite de nos etablissemen
po-
_Jitiques, 1es
mreurs,
l
es h;tbitudes, les
scnt~mens
se rapportent aux loix,
corn
me les
lo· x
se
rnp_portent
au
modele de
la
raison
et
a la
n'1tu
re des choses. Si
nous
neg
ig ons
les
e–
crets de cet accord , si
nous
ne mettons
pas
l'homme en harmonie avec les loix, nous au–
rons
fa.itun beau songe
philosophique,
nous
n'aurons
pas
fait
une
constitution.
Les re ·le
fonc..famentales
d'un
hon gouvcrnement sont
£1ciles
a
connoitre; ma1s
lier si hien ces rct)c
a
l'execution 'que l'obeissance de la loi
dc~oul
cl e la
loi meme
:>
enchaine les citoyens p3.r
tnutes 1es
ha~itudes
au
joug
de la loi , c st
a1ler
au-del~
du
philosophe
~
c'cst atteindre le
but
du
legi~late,1r
H.
-'~
TJne marche graduelle
n'e~t-elle
pas
in~