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l.
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cultivons nos provinces, donnons-y de
l'~clcit
a
tous les ernplois decernes par
la patrie.
Aneantissons ce malheureux
prejuge
qui, sur
la ruine des distinctions anciennes, ne man–
queroi
t
pas d'elever des
distinctions
d'une
nouvelle
espece ;
qui, sur
les
debris
des
classe~
et des ordres '
creeroit
de
nouvelles
classes,
de nouveaux
ordres tires
du sein des
elections;
meme '
des
differences
inevitables
entre
les
municipalites ,
les administrations de
clcpar–
tement,
ct l'assemblee
nationale. Nous n'au–
rions
fait
notre <levoir
qu'a
demi , si nous
'" .
' l'
·1
d
n
ot1ons
a orgue1 cette ressource angcreuse.
~fais
nous mettrons
de
la
fraternite entre
toutes
les
fonctions
publiques , si la n1oins
eclatante
de ces fonctions est un
degre
ncces–
~aire
pour
s~elever;
si la plus hcn1te
tient
par
des transitions
inevitablcs ,
aux grades
infc–
rieurs; si tous les honneurs publics
sent comme
une oade pu e distribuee
dans
des
canaux
dif-.
ferens, mais coulant
des uns clans les autres
~
toujours limpide' et sur-tout toujonrs la mcme.
Cette
filiation
des emplois
produiro!t un
autre
effet
~on
rnoins
avantageux ; l'ambition
des
h@mmes
deviendroit,
clans les
places les
moin ·
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n1
antes;
a
caution ae eur
z~ i e
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~
les devoirs.
A~!
que
le
legislateur est puissant