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meme
qui l'accusent de prevatications ' et
qu'il accuse
a
son tour de calomnie. La re–
quete des accuses ' pour demander la commu–
nication de la procedure, est du
:40
novembre.
C' est le
2
5
que le sieur de Bournissac les deboute
de cette deman<le.
n
est assez singulier qu'il
ait eu besoin de cinq jours d'examen pour
commettre cette injustice
».
)) Quel parti maintenant convient - il de
prendre
)~
?
)) 11 faut considerer
i
ci l'iri teret des accuses,
l'interet public
et
l'interet de la ville de Mar–
seille
>).
)
>)
L'interet des accuses seroit suftisamment
rempli
par la publicite de
la
procedure.
Eux-:–
, memes
ne demandent rien de plus ; qu'ils
aient des
juges suspects , prevaricateurs ,
1
·ennemis, peu leur importe. La publicite de
la
procedure
est le
seul moyen de
defense
qu'ils reclament.
Ils seroient
deja
elargis '
s'ils avoient voulu
y
consentir; une amnistie
auroit
ete
demandee ' la procedure
p~ut
- etre
n'existeroit plus. Mais aucun de ces
part~s
ne
convenoit
a
leur
innocence.
11
est
juste'
d'ac–
cuses qu'ils sont' qu'ils puissent devenir accu–
sate~trs
; et
l'on ne
redouble
d'efforts pour
empecher la
publicite
de la procedure , que