e
454)
-~aneté
la
veille par
u:ne
patrouille
bqurgeoise ,
et
conduit
au district
des Petits-Augustins; .
que ,
trois ·
lettres , dont l'une
a
l'adresse de
·
M.
d'Arto1s , avoient
été
ouvertes ; qu'une
quatrieme av6it été · déchirée par lui , mais
que les
fra_gmens
en
avoient été
rassemblés.
I1
ajóuta que
toutes
ces pieces
h!i
ayant .
été
'tmvoyées
par le
comité permanent
de l'hotel–
de-ville
de
París , il
les
luí
avoit renvoyées
par
cette
seule
raiso.n , que
le
pou:voir
exécu–
tif
ne rési4e pas dans les mains de l'assemblée
nationale. ·
· - Ce ,récit donna lieu
a
une discussion assez
_vive.
M. de C!uuenai
votÍloit
que
toutes
les Iet–
tres
interceptées, -depuis
.les troubles ,
a
París
ou dans les provinces , fussent temises dans
ún
dépot
súr, pour etre
.présentées
~
l'assem–
blée
nationale
quand
elle ·1e jugeroit'
conve–
nable.
Cette motion
fot
combattue, comme
att -2n–
toire
Jt
l'inviolabilité des lettres.
1 1
/
M.
MIRABEAUo
'
'
~<
Est-ce
a
un
peuple qui veut devenir ·libre;
'
a
emprunter les
maximes
et
les procédés de la–
tyrannie
?
Peut-il lui
convenir
de
bles-ser
la