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'

452

)

observ.ltions

nous <lonnent

une p.olice pcrfoc–

rionnée

».

· ·-

>t

Cependant pour· vous oter les

regrets

que

deux des préepinans voudroient

votts

donner

•sur

l'adoption , de

la

pluralité simple ,

que

prescrit le reglement , j'examinerai en , peu

1

de mots celui des plnralités' graduées

que

J'Gn

vous

propose

d'y

substituer. -

Si vous.

consultez

la

natute

des

choses , vo1,:.1s

·v~r:rez

que

toute

réunion

d'hommes

en

société

doit

étre gouvernée par

le vceu

de

la plu.ralité

de

ses

membres.

C'

est

la

une

condition nécessaire

de tol{te association

sans

laquelle

vous

la:

dévouez

a

l'inerti~

,ou

a

des

troubles toujours

-

renaissans. Ceux qui s'opposent

a

cetteloi sont

séduits

par,

I'

espece de frayeur

que

leur

cause

l'idée de voir la ¡jrépondérance

d'un

seul

S'!,.lÍ–

frage

décid.er]

es questions

les

plus importantes.

Mais

qu'ils

ne

s'y

trompent pas : ce n'est pas

tel

ou tel

suffrage qui décide ,

c"est lfl,

'Com..;

pÚaison de

la somme d.e ceux

qui

disent

oui

1

avec la ~omme

lde

ceux qui disent

non.

Dans.,

le cas.

011

ces deux scmines seroient égales,

il n'y:

auroi t

point de

décisioh.,

ou plutot il

y

en a.uroit une ;

car

alors la loi ancienne

seroit préférée

a

la

loi nouvelle. Dans le cas

011

la somme. des

ou,í

surpasse celle des

non

~