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)
observ.ltions
nous <lonnent
une p.olice pcrfoc–
rionnée
».
· ·-
>t
Cependant pour· vous oter les
regrets
que
deux des préepinans voudroient
votts
donner
•sur
l'adoption , de
la
pluralité simple ,
que
prescrit le reglement , j'examinerai en , peu
1
de mots celui des plnralités' graduées
que
J'Gn
vous
propose
d'y
substituer. -
Si vous.
consultez
la
natute
des
choses , vo1,:.1s
·v~r:rez
que
toute
réunion
d'hommes
en
société
doit
étre gouvernée par
le vceu
de
la plu.ralité
de
ses
membres.
C'
est
la
une
condition nécessaire
de tol{te association
sans
laquelle
vous
la:
dévouez
a
l'inerti~
,ou
a
des
troubles toujours
-
renaissans. Ceux qui s'opposent
a
cetteloi sont
séduits
par,
I'
espece de frayeur
que
leur
cause
l'idée de voir la ¡jrépondérance
d'un
seul
S'!,.lÍ–
frage
décid.er]es questions
les
plus importantes.
Mais
qu'ils
ne
s'y
trompent pas : ce n'est pas
tel
ou tel
suffrage qui décide ,
c"est lfl,
'Com..;
pÚaison de
la somme d.e ceux
qui
disent
oui
1
avec la ~omme
lde
ceux qui disent
non.
Dans.,
le cas.
011
ces deux scmines seroient égales,
il n'y:
auroi t
point de
décisioh.,
ou plutot il
y
en a.uroit une ;
car
alors la loi ancienne
seroit préférée
a
la
loi nouvelle. Dans le cas
011
la somme. des
ou,í
surpasse celle des
non
~