1
tion
dans laquelle il venoit
<l'etre
entendú.
avec
tant
1
de succes.
(<
(1). Qu'on nous permette ici
1
qll-elqües
·rijl.exions
:
il n'est dans
tÓute assoc1ation
politique qu'un seul acte qui ' p~r sa 'nature
~
exige un consentement supérieur
a
celui de la
pluralité:
e'
est le pacte social qui de lui-meme,,
étant entiérement volontaii:e,
ne·
peut existei:
san?
un consentement tmanime,
L\m
cles pré'"".
niiers effets de ce pacte,
·c'est
la loi
de
la plu- ·
,
·_ralité
des~suffrages. C'est cette loi qui com-
, titue,
pour
ainsi dire , l'existence ,
le
MOI.
moral-, l'activité de l'association. C'est
elle
qui
donne ·
a
ses
actes le caractere sacré de la loi " .
en constatant qu'ils sont en effet
1'
expres.sion
du voeu général.
Qu'a
cette si~ple
e.t
pelle loi
de la phmilité, l'on su~stit1,Ie tout autre dégré
de majorité ;
des
le moment , toutes les foiS,
qu'un
objet
quelconqu> ai1ra réuni une pluralité
1
infériei.1re
a
la majorité requise, la société est
nécessairement condamnée
au
schisme , q1r'
il
:n'est d~n~ la nature d'auqine
sodéte
légitime ; .
, q1te
le
phis grand nombr~ soit a~sujetti
a
le,\
niinorité,
_)>
\1~
Extrait du
Courier d~ Provence
1
n°. XXL
p.
~~
tl:
SU!V,
1
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